Le confinement, ils l'ont vécu à deux. Alors que notre président de la République Emmanuel Macron demandait aux Français de rester enfermés chez eux, au mois de mars 2020, Karin Viard roucoulait d'amour auprès de son nouveau compagnon Manuel Herrero. Très pudique vis-à-vis de son quotidien, elle s'était accordée une exception à cette règle d'or. Sur les réseaux sociaux, la comédienne s'amusait à dévoiler des séances de yoga par-ci, des abdominaux en béton par-là. En juin 2019, elle était apparue pour la première fois dans les tribunes de Roland Garros auprès de son réalisateur, adepte d'activités sportives - vu à la présentation de certains épisodes de l'émission Les Nouveaux Explorateurs. Une histoire qui s'inscrit dans le temps si l'on en croit les différentes publications de l'un comme de l'autre sur Instagram.
Elle croyait pourtant ne plus jamais avoir droit au bonheur. Alors qu'elle assurait la promotion du film Jalouse, de David et Stéphane Foenkinos, Karin Viard faisait face à un véritable coup de massue, ceux que la vie distribue rarement de manière si violente. Après un quart de siècle d'amour, elle se séparait de son époux et père de ses deux filles - Marguerite, née en 1998 et Simone, née en 2000 -, le directeur de la photographie Laurent Machuel. "Mes filles vont partir de la maison, je me retrouve seule après avoir été en couple pendant vingt-cinq ans. Je récupère quelque chose de mon intégrité, explique-t-elle en 2017 à Madame Figaro. Je suis contente d'un côté et pas de l'autre. Mon sentiment de sécurité s'est évidemment effrité. J'ai une page un peu blanche à réécrire."
Devoir refaire sa vie passé la cinquantaine ne faisait pas partie de ses plans. D'autant que la sublime comédienne a un peu de mal à voir le temps qui file. "Je n'aime pas me voir à l'écran, avouait-elle dans les colonnes du Journal du dimanche. Et de moins en moins d'ailleurs... Tout simplement parce que je supporte mal de me voir vieillir ! Dans ce monde de représentation et d'exposition qu'est mon métier, mon instrument de travail, c'est moi-même. Il y a toujours le moment où on me met l'image sous le nez et je me dis : 'Oh mon dieu !' Quand je m'aperçois de face dans le miroir de la salle de bain, le plus souvent, je ne m'aime pas. Mais je me suis habituée à ce que je vois et j'ai appris à supporter le reflet." Ce n'est pas Manuel Herrero, des étoiles dans les yeux devant sa douce, qui dira le contraire...