Jo-Wilfried Tsonga, éliminé lors de l'Open d'Australie 2011© Abaca
Alors que les handballeurs français brillent en Coupe du Monde en Suède, et visent logiquement un nouveau titre mondial, le tennis français est lui au plus bas.
Avec l'élimination de Jo-Wilfried Tsonga et d'Alizé Cornet la nuit dernière, la France ne compte plus un seul représentant à Melbourne pour la seconde semaine de l'Open d'Australie. La pire performance tricolore depuis 1992...
En cinq jours, 15 tricolores sont passés à la trappe. Les finalistes de la Coupe Davis ont fait bien pâle figure au cours de cette semaine. Gaël Monfils est passé totalement au travers, Michaël Llodra s'est incliné face à un joueur issu des qualifications, et Richard Gasquet, fidèle à lui-même, n'a pas su élever son niveau de jeu pour affronter un membre du Top 10. Ce dernier a d'ailleurs décidé de faire appel à Sébastien Grosjean, ancien numéro 1 français, pour franchir un cap.
Cette nuit donc, Tsonga représentait les derniers espoirs masculins. Mais ses 6 mois d'absence suite à une blessure au genou ont eu raison de sa condition physique. Malgré une bonne entame de match où sa puissance ne laissait que des miettes à son adversaire du jour, le modeste ukrainien Dolgopolov renversait la vapeur pour finalement s'imposer 3-6, 6-3, 3-6, 6-1, 6-1. "Je manque de rythme", se justifiait ainsi l'ancien finaliste de l'épreuve en 2008.
Pour Alizé Cornet, sa défaite a tout d'une victoire. Depuis deux ans, la jeune joueuse enchainait les contre-performances et les blessures, laissant le doute s'installer. Pour son 21ème anniversaire, la Française héritait d'un sacré cadeau empoisonné : la numéro 3 mondiale, la jeune maman Kim Clijsters. Malgré sa défaite en deux sets 7-6,6-3, la Française a proposé une belle opposition à la Belge avant de s'écrouler, à court physiquement. "Mon niveau de jeu est en train de se refaire. C'est super encourageant pour la suite et c'est une belle récompense" déclarait Alizé Cornet tout sourire, un bouquet de fleurs en main offert par les organisateurs.
La seule satisfaction au milieu d'un marasme inquiétant pour l'avenir...
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