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Bernard Lavilliers, ce que son nouvel album doit à Mitterrand et aux tropiques...

Bernard Lavilliers, ce que son nouvel album doit à Mitterrand et aux tropiques...
Par Guillaume J.
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Pour lui, la musique est réellement et littéralement un monde : infatigable voyageur et artiste à la conscience sur-éveillée, Bernard Lavilliers nous emporte en ce mois de novembre vers ses tropiques.

Après ses Carnets de bord en 2004 et Samedi soir à Beyrouth en 2007, réalisé entre Kingston et Memphis, mais aussi son hommage à son mentor Ferré dont le DVD paraissait en 2009, le chanteur à la voix et aux mots aussi profonds et marquants que sa musique est vive et pénétrante dévoile le 15 novembre (le 8 novembre en téléchargement) Causes perdues et musiques tropicales. Dès le titre, le lien est fait entre les deux dimensions que ce bourlingueur placide et habité fusionne magiquement.

Les causes perdues sont de Paris, de New York, des rives nord de la Méditerranée et de quelques ailleurs pittoresques. Et, comme souvent avec lui, les musiques viennent de partout pour s'emmêler avec passion et décrire le monde dans sa pleine dureté autant que dans ses vives lumières. A 64 ans, Bernard Lavilliers s'est amarré à un souvenir, une anecdote saisissante pour décider le titre de cet abum : "Un jour, Mitterrand avait invité quelques artistes à l'Élysée, dont Renaud et moi. Il m'avait demandé : "Et vous, Bernard, que faites-vous en ce moment ?" Je lui avais répondu : "Comme d'habitude, je chante les causes perdues sur des musiques tropicales." Les causes perdues sont les plus belles, bien sûr. Mais je n'aurais pas intitulé un album seulement "Causes perdues". J'y tiens, même si on ne parle plus, aujourd'hui, de musiques tropicales. Avant la world music, c'est comme cela que l'on appelait la musique brésilienne, la salsa, la musique antillaise... J'ai toujours aimé cette musique. J'ai commencé à jouer de la guitare avec les accords très compliqués de la musique brésilienne. Et j'aime que, dans ces musiques, les grandes chansons ne soient pas toujours joyeuses, même si on danse dessus comme des fous."

Entre Angola, titre d'ouverture pour lequel il retrouve Bonga et sa "voix de blues qui chaloupe de manière hypnotique", le plus grand chanteur angolais, rencontré à l'aube des années 70, L'Exilé et son "swing révolutionnaire", ou encore avec le Spanish Harlem Orchestra à New York sur Cafard, il continue son combat : celui d'une musique qui dénonce en dansant, qui rayonne en militant, qui ne se fatigue jamais de ruer dans les brancards ni de s'émouvoir avec fougue.

Avec Bernard Lavilliers, chaque nouveau moment est la promesse d'un ailleurs partagé : "L'utopie me plaît. J'admets que c'est naïf, mais c'est comme ça : mentalement, je défile avec le peuple. Comme je le dis dans la chanson "Causes perdues", je suis solidaire et marginal : je suis artiste, donc marginal, mais je serai toujours du côté de la rue."

Retrouvez Bernard Lavilliers en tournée en France à partir de février 2011, notamment à Paris, du 5 au 13 mars 2011 à l'Olympia.

G.J.

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