Tous les coups bas ne sont pas permis.
Piqué au vif après qu'Emmanuel Macron a critiqué sa mauvaise gestion du dossier amazonien (le poumon vert de l'Amérique latine est en proie de terribles incendies depuis plusieurs semaines), Jair Bolsonaro n'a pas hésité à défier le président français. Mais pas sur le terrain de la politique. Le président brésilien de 64 ans s'est permis de s'en prendre à l'épouse de son homologue français, Brigitte Macron. L'attaque s'est faite sur les réseaux sociaux, dont il est un grand amateur.
Sur Facebook, Jair Bolsonaro a réagi à un post dans lequel le physique de la première dame française est ouvertement moqué. Brigitte Macron apparaît sur une photo désavantageuse, comparant son physique à celui de la première dame brésilienne, Michelle Bolsonaro, rayonnante le jour de l'investiture de son mari. "Vous comprenez maintenant pourquoi Macron persécute Bolsonaro ?", peut-on lire à côté de photos des deux couples présidentiels. "C'est la jalousie (...) de Macron, je parie", écrit l'internaute Rodrigo Andreaça. "N'humilie pas le type – MDR ("mort de rire"), a répondu le président brésilien dans les commentaires, parlant de son homologue français.
© Facebook
Interrogé sur le commentaire déplacé de son homologue lors d'une conférence de presse organisée en marge du sommet du G7 qui s'achève ce lundi 26 août 2019 à Biarritz, Emmanuel Macron a déploré les propos "extraordinairement irrespectueux" de Jair Bolsonaro envers son épouse. "Qu'est-ce que je peux vous dire ? C'est triste, c'est triste, mais c'est triste d'abord pour lui et pour les Brésiliens", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il espérait que les Brésiliens "auront très rapidement un président qui se comporte à la hauteur". "Je pense que les Brésiliens qui sont un grand peuple ont un peu honte de voir ces comportements", a également le président français.
Jamais Brigitte Macron n'avait été attaquée de la sorte. Jamais Emmanuel Macron n'avait eu besoin de prendre sa défense de cette façon. Des commentaires qui ne manqueront pas de froisser une fois de plus Jair Bolsonaro, mais qu'importe.
player2
player2
