Déchargée, avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, de la mission d'ambassadrice des États-Unis au Japon qu'elle a assumée pendant un peu plus de trois ans sous l'administration Obama, Caroline Kennedy a quitté en janvier le pays du Soleil-Levant pour retrouver celui de l'Oncle Sam. Mais, pour s'armer de courage face au début de mandat du nouveau président, un break ne fait pas de mal...
Fidèle à leurs habitudes tropicales de l'hiver, Caroline Kennedy et son époux Edwin Schlossberg, qui ont fêté en 2016 leurs 30 ans de mariage (Maria Shriver était demoiselle d'honneur de sa cousine, accompagnée jusqu'à l'autel par son regretté oncle Ted), sont allés se ressourcer à Saint-Barthélemy, au mois de février. On a pu observer la fille de John Fitzgerald Kennedy alignant les longueurs dans les eaux turquoise ; à 59 ans, l'avocate, diplomate et auteure s'entretient et cela se voit à sa silhouette, elle qui est par ailleurs maman de trois grands enfants : Rose (28 ans), qui a fait sensation en 2016 en proposant et en jouant dans une websérie post-apocalyptique (End Times Girls Club) dans laquelle les deux protagonistes féminines donnaient des astuces décalées pour survivre, Tatiana (26 ans), qui se baignait avec elle un an plus tôt dans les Antilles, et John, dit Jack (24 ans), diplômé de Yale employé à Tokyo par le groupe Rakuten, qui l'avait accompagnée en mai 2014 lors de sa visite de la centrale nucléaire de Fukushima endommagée par le séisme de 2011.
Première femme ambassadeur à avoir été envoyée par les États-Unis au Japon, Caroline Kennedy peut se féliciter d'avoir en grande partie réussi sa mission, affermissant les liens entre les deux pays grâce à son engagement et s'attirant les faveurs tant de la classe politique que du monde des affaires ou de la population nippone : "Elle s'est métamorphosée, passant d'une célébrité à une figure publique et une femme d'État qui a su inspirer la confiance, se faire respecter et se faire écouter", a souligné un cadre du bureau du département d'État aux affaires de l'Asie de l'Est et du Pacifique.
Ce qui n'a pas empêché cette militante notoire pour les droits des femmes d'essuyer en 2015, tout comme Hillary Clinton dont elle brigua un temps l'ancien siège de sénatrice, les moqueries puériles de Donald Trump, alors en campagne.