





Le 28 mai dernier, c'est le cauchemar pour Rym Renom. Arrivée de Bali en famille avec ses deux filles Maria-Valentina et Alma, elle s'est faite arrêter par la police à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à Paris. Pour cause, elle faisait l'objet d'un mandat d'arrêt pour pratiques commerciales trompeuses après avoir vanté les services d'une esthéticienne qui propose illégalement des injections d’acide hyaluronique. Une certaine docteure Marina qui n'a en réalité aucune légitimité à piquer ses patientes mais qui attire grâce à des prix cassés, au risque de défigurer des personnes à vie.
En faisant la promotion de cette "fausse injectrice" sur ses réseaux sociaux, Rym Renom s'est retrouvée dans le viseur des autorités françaises et a fait l'objet d'un procès mardi 17 juin. Et la justice n'a pas fait preuve de souplesse envers l'influenceuse. En effet, l'ex de Vincent Queijo a écopé d'une peine d’emprisonnement d’un an ferme et de 25 000 euros d’amende. Une sentence sans précédent dans ce genre d'affaire. "C’est la première fois qu'une telle sanction est prononcée", s’est d'un côté réjouie Catherine Bergeret-Galley, présidente du syndicat national de chirurgie plastique (SNCPRE), au près du Parisien.
En revanche, pour les avocats de Rym Renom, il s'agit d'une aberration. "C’est du jamais vu !", déplore une de celles qui la représente, Margaux Mathieu.
Mais cette sévérité de la part du tribunal s'expliquerait par l'absence de Rym Renom à son audience. Cette dernière affirme toutefois ne pas avoir été prévenue et ne pas avoir reçu de convocation. Ainsi, elle a fait opposition au jugement. L'affaire doit être rejugée le 24 juin prochain.
Mais rappelons qu'en février dernier, le tribunal judiciaire de Versailles avait déjà reconnu coupable l'ancienne candidate de télé-réalité de pratiques commerciales trompeuses et publicité d’activité illicite.