Visiblement, la leçon n'a pas été retenue...
Danny Care, considéré comme un grand espoir du rugby anglais, avait été sévèrement puni pour ses problèmes liés à l'alcool en janvier dernier. Il avait promis qu'il se soignerait pour retrouver l'équipe d'Angleterre. Mais les sanctions prises à son encontre n'ont pas été suffisantes puisque l'homme a récidivé : il s'est une nouvelle fois fait surprendre par les forces de l'ordre.
Le demi d'ouverture des Harlequins sélectionné à 32 reprises a en effet été arrêté sous l'emprise de l'alcool par une patrouille de police après avoir uriné sur la façade d'un hôtel de Leeds, le Queens Hotel, sur les coups de 3h du matin dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 mars. Mais le joueur a tenu à se défendre, arguant du fait que son comportement cette nuit-là n'avait rien à voir avec ses deux précédentes arrestations. "Après une soirée entre amis, j'étais dans un taxi et je rentrais chez moi. A un moment, j'ai eu une envie très pressante et j'ai demandé au chauffeur de se garer pour que je puisse me soulager. La police m'a trouvé à ce moment et m'a emmené au commissariat le plus proche. Je comprends le lien qui sera fait avec mes précédentes arrestations, mais comparé à la dernière, en décembre à Weybridge, le vrai souci concerne ma petite vessie et non une consommation excessive d'alcool. Je travaille dur pour dépasser mes problèmes et malgré cette petite rechute, je continuerai mes efforts", a expliqué le jeune homme de 25 ans très sûr de lui.
En trois mois, c'est la troisième arrestation du joueur anglais. Il avait été par le passé arrêté à deux reprises au volant de sa voiture avec une alcoolémie excessive, les 10 décembre et 1er janvier dernier. Résultat des courses pour Danny Care : une exclusion du XV de la Rose qui le prive de tournoi des VI Nations et une sanction judiciaire, seize mois de retrait de permis, ainsi que 3 100 livres (3 750 euros) d'amende...
Après le catastrophique mondial néo-zélandais, les Anglais ont décidément bien du mal à retrouver un semblant de cohésion et une "virginité" aussi blanche que leur maillot.