





Depuis quelques semaines, la compétition Mask Singer a repris sur TF1 et déjà quatre personnalités ont été démasquées, à savoir Patrick Sébastien, Hélène Rollès, Shaggy, La Toya Jackson et Jeanfi Janssens. Ce dernier a pu livrer ses dernières prestations sous les traits de l'Autruche le vendredi 16 mai dernier, confirmant alors ainsi les doutes déjà très prononcés des enquêteurs. Chantal Ladesou avait même utilisé son kabuki pour faire valider son pronostic auprès de l'huissier de l'émission juste après le premier passage de son ami. Laurent Ruquier, que Jeanfi Janssens connaît très bien également, n'avait pas non plus tardé à le reconnaître.
Rien de bien étonnant pour l'humoriste qui s'imaginait une telle issue en participant au jeu comme il nous l'avoue en interview pour Purepeople.com. Il s'attendait moins en revanche à prendre autant de plaisir sur scène, lui qui au départ n'était pas du tout attiré par le concept Mask Singer.
Vous avez été démasqué dans Mask Singer et très vite par vos amis Chantal Ladesou et Laurent Ruquier. Pas trop déçu ?
Si un peu parce que j’avais beaucoup appréhendé ce jeu, pensant que ça allait être compliqué, et finalement je me suis beaucoup amusé pendant mes prestations donc c’est vrai que je serai bien resté quelques émissions de plus.
Vous vous imaginiez être découvert aussi rapidement ?
Je partais un petit peu avec du plomb dans l’air (rires). Avec Laurent Ruquier, Chantal Ladesou et Elodie Poux qui me connaissent très bien dans la vie, je me suis dit ‘Mince, même avec une voix un peu synthétisée, il y a un moment où il y a bien quelqu’un qui va tilter que c’est moi'. Et c’est Chantal à ma grande surprise qui a trouvé en premier. Mais c’est normal parce que j’avais menti à Laurent Ruquier deux jours avant, j’ai fait celui qui ne connaissait même pas le jeu, et il m’a cru ! Donc mon ami me croit mais je l’ai trahi ! (Rires) Et puis je dois dire un truc, les Québécois quand ils chantent leur accent s’efface mais celui des Ch’tis reste !
Vous avez chanté votre dernière chanson en allemand car vous parlez bien cette langue pour l’avoir apprise avec Moustapha comme l’a rappelé Laurent Ruquier, un ancien fiancé.
Oui, il étale ma vie comme ça (rires). Mais effectivement, déjà j’avais fait des études d’allemand, et après j’ai eu une idylle fantastique de 5 ans avec Moustapha, qui était steward de la Lufthansa et on s’était rencontrés à Bangkok, parce que moi j’étais steward chez AirFrance et le monde était un village pour nous. Donc j’ai eu le temps d’être en immersion dans cette langue et je voulais chanter cette chanson pour un peu brouiller les pistes mais finalement, c’est peut être ce qui m’a confondu.
Pourquoi avoir accepté de participer ?
Il a fallu me convaincre parce qu’au départ j’avais dit non ! Je trouvais que c’était très contraignant et que ça prenait du temps car il y a eu toute une préparation avant. On enregistre les chansons en studio pour que la voix soit synthétisée mais j’ai eu le droit au choix des chansons, au choix du costume donc c’est moi qui ai choisi d’être l’Autruche. Je trouvais que la plume m’allait très bien et que c’était une façon facile de faire vivre un personnage. Il y avait des cours de chant aussi et d’ailleurs je continue à en prendre depuis cette émission parce que je me suis rendu compte que ça me donnait une zénitude et des astuces pour le souffle qui me servent sur scène donc forcément ça m’a aidé cette émission. Et puis sinon, il y a toute une équipe mise en place, la confidentialité est de mise. On fait tout secrètement, c’est-à-dire qu’on arrive au studio masqué pour ne pas que ça fuite. Quand j’ai vu tout ce qui était mis en place, je me suis dit que ça méritait que je respecte le concept et que je m’y intéresse. Et franchement je ne regrette pas parce que j’ai pris beaucoup de plaisir.
Appréhendiez vous d’aller sur scène pour chanter ?
Oui, avec le port du costume, faire le show… Mais il y a beaucoup d’assistance, on vient t’aider à te démasquer si jamais ça ne va pas pour que tu prennes l’air parce qu’on ne s’en rend pas compte sur scène mais il y a une vraie gestion du costume à avoir, parce que déjà c’est quelque chose qui pèse et en plus on est enfermés, donc il y a une notion de claustrophobie.
Comment ça se passe en coulisses pour que personne ne vous voit ?
Il y a un gros barnum de sécurité. Quand le chauffeur venait me chercher chez moi, je devais même prévenir la production que j’étais prêt à monter dans la voiture comme ça le chauffeur se bandait les yeux le temps que je monte. Moi je mettais une cagoule, une visière et un sweat-shirt à capuche et des gants noirs. A partir de ce moment-là, je ne peux plus parler et on me trimballe à droite à gauche parce que je ne vois rien. C’était un peu dur pour moi de ne pas parler (rires).
Combien de temps vous a pris cette aventure ?
Je crois que j’y suis depuis septembre de l’année dernière. Après, c’était en fonction de mes disponibilités et de mon planning de tournée qui était assez dense. Je pense qu’il y a des gens pour qui c’est allé plus vite mais moi c’était un peu quand je pouvais, entre deux représentations. J’ai commencé les cours de chant en septembre, il y en a eu plusieurs, jusqu’à ce que je me sente à l’aise et qu’on estime que je sois prêt pour aller en studio. Après il y a eu trois ou quatre enregistrements de plusieurs chansons et puis il y a eu les plateaux pour des sessions de tournage. C’est quand même une longue préparation mais il y a toujours quelqu’un pour vous rassurer, pour vous guider parce que c’est très déstabilisant de perdre ses repères. Dans le costume, votre champ de vision est réduit, vous voyez difficilement, il fait chaud… Mais on est choyés, je peux le dire.
Comment avez-vous gardé le secret de votre participation ?
Je n’ai absolument rien dit, ce n’est jamais un sujet qui est venu sur le tapis. Ma mère, jusqu’à la première émission, n'était pas au courant ! Elle a regardé tranquillement le samedi soir avec mon père et elle a reconnu son fils derrière le costume de l’Autruche. C’était drôle, mais je n’avais rien dit ni à ma famille ni à mes amis et encore moins à mes amis car il y a en a des communs avec Chantal Ladesou et Laurent Ruquier.
Avez-vous des petites idées sur les autres personnalités du jeu ?
J’avais trouvé La Toya Jackson par rapport à certains indices, dont le fait qu’elle ait vécu au Moulin Rouge à Paris. Comme Laurent d’ailleurs, parce que les homos, nous, on aime bien le cabaret (rires). Mais dans les autres personnalités, non. Et j’avoue que quand on est dedans, on n'a pas le temps de s’intéresser aux autres, on cherche juste à brouiller les pistes pour nous. Mais maintenant que je suis sorti du jeu, je vais pouvoir faire le travail que tout le monde fait à la maison et essayer de trouver les autres.
Que penseriez vous d'être enquêteur à votre tour dans l'émission ?
Ah j'aimerais bien ! La culture people, je l'ai, donc trouver les gens avec les indices, j'aimerais bien. En plus, avec Laurent Ruquier et même Chantal Ladesou, ma bande de copains, ça me ferait vraiment plaisir, ça j’aimerais bien.
Quels sont vos prochains projets ?
Je suis en pleine tournée avec mon deuxième spectacle, Tombé du ciel. J’ai la chance de partir faire dix dates aux Etats Unis en septembre avec ce spectacle. Je vais jouer à San Francisco, Seattle, Los Angeles, Boston, New York, Miami… Ce sont des villes que je connais très bien pour y avoir été en tant que steward et y retourner en tant qu’artiste, c’est toute une symbolique pour moi donc je suis très content. Après, la tournée continue et je suis déjà à l’écriture du troisième spectacle. Il traitera de l’amour. En fait, ce qui ne va pas dans ma vie, je le traite sur scène et comme ça ne va pas trop en amour, j’en parle sur scène et après je vais mieux (rires). Et puis surtout, j’ai un projet de fiction dans les tuyaux, qui verra le jour début 2026 et ce sera mon bébé.
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