





C’est un documentaire qui va faire beaucoup parler et qui devrait aider à normaliser un sujet trop longtemps laissé de côté. Le 6 mai prochain, M6 va diffuser en prime time Santé mentale, briser le tabou, un documentaire inédit produit par Ever Prod (Elephant) et dans lequel de nombreuses personnalités témoignent sur ce sujet encore tabou. Camille Lacourt et sa compagne Alice, Eric Antoine et François Berléand étaient tous réunis le 1 avril dernier pour l'avant-première, qui s'est déroulée au Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités à Paris en présence de la ministre Catherine Vautrin.
L’occasion pour Camille Lacourt d’évoquer sa santé mentale et les deux dépressions qui l’ont touché dans sa vie. L’ancien mari de Valérie Bègue, père de deux enfants, a décidé de parler pour faire avancer la cause. “Il y a encore un besoin d’en parler parce qu’il y a des gens qui ressentent une culpabilité d’avoir des problèmes mentaux. C’est un poids de plus à porter sur les épaules alors que ce n’est déjà pas facile à vivre. Quand on me demande de témoigner sur ce que j’ai vécu, je le fais pour essayer d’enlever cette culpabilité. Je témoigne aussi parce que ça fait partie de ma vie. Je n’ai pas envie d’en avoir honte, ni de le cacher”, explique en interview avec La Provence ce samedi 19 avril, celui dont la fille Jazz et le petit Marius possèdent un point commun physique magnifique.
Avant de comprendre qu’il souffrait de dépression, Camille Lacourt a longtemps été dans le déni, avant que des associations ne lui permettent d’ouvrir les yeux sur le mal qui le ronge. “Ils m’ont envoyé un document avec tous les effets et, en fait, je cochais la quasi-totalité des symptômes. Je me suis dit qu’en fait, ce que j'appelle un moment difficile, ça s'appelle une dépression ou un burn-out”, se souvient l’ancien nageur, qui a partagé de rares photos de sa fille Jazz pour une occasion spéciale l’an dernier.
S’il est passé par des périodes plus compliquées, Camille Lacourt a su se confier et aller chercher de l’aide auprès de spécialistes pour s’en sortir. “Je me sens très bien dans ma vie, je sais ce qui me fait du bien, je sais ce qui est dangereux”, assure-t-il aujourd’hui, avant d’ajouter : “Je ne me sens pas fragile par contre, c’est quelque chose que j’ai appris à écouter, cet équilibre dans ma vie. Je fais vraiment attention à garder mon cap, à être là où je me sens bien, entre ma famille, mes réflexions perso, mon travail, mes amis. C’est ça qui me rend heureux.”