Jean Dujardin est un homme heureux pour différentes raisons. Il est dans tous les médias pour assurer la promotion d'un long métrage qui le rend très fier, celui de Claude Lelouch dont il partage la vedette avec Elsa Zylberstein, Un+Une, en salles ce mercredi 9 décembre. Une sortie qui coïncide à quelques jours près avec la naissance de son troisième enfant et premier avec Nathalie Péchalat ! De quoi transporter de bonheur l'acteur oscarisé.
Si l'on ne sait pas à quel moment exactement l'interview de MetroNews a été réalisée, avant ou après la naissance de sa fille Jeanne le 5 décembre, une chose est sûre, Jean Dujardin nageait en plein bonheur : "Parfois, quand on est déraisonnable, ça permet de prendre la vie comme un décor et de la faire en mieux. Je me pousse au cul, je m'engueule, je ne suis pas tout le temps comme ça, à fond... J'ai mes prisons, mes angoisses. Je leur parle comme dans Vice Versa. J'ai compris qu'il fallait aimer les gens et les aimer plus chaque jour. Ça fait du bien. Le bonheur, c'est de régler son surmoi et de ne plus être dans son nombril..." Etre papa de trois enfants (deux garçons nés de sa relation avec son ancienne compagne Gaëlle, et une fille avec sa bien-aimée la patineuse et ex-candidate de Danse avec les stars Nathalie Péchalat) l'empêche certainement de se regarder le nombril !
La star française ne fera toutefois pas allusion à sa vie privée, discret comme elle est. Il préfèrera parler de son personnage de compositeur à succès dans Un+Une, Jean Dujardin s'est mis à nu : "D'habitude, je travaille beaucoup mes personnages. Mais sur ce film, je savais qu'il fallait éviter ça. Je cherchais à enlever les perruques, les cravates, les costards... pour me déshabiller complètement. Claude Lelouch vous donne cette opportunité-là. Devant sa caméra, j'ai eu le sentiment de me balader entre le personnage et Jean, sans savoir qui est qui." Par ailleurs, il valide l'écho que fait cette confrontation entre un homme et une femme en Inde avec son aventure d'Un gars, une fille, avec son ex-femme Alexandra Lamy : "J'adore Un gars, une fille, c'est là où j'ai fait toutes mes armes. Vous avez raison, ça m'a rappelé la télévision. On tournait des plans-séquences pendant lesquels on pouvait faire ce qu'on voulait... Depuis cette époque, je n'avais jamais été aussi détendu, déconnant et libre que chez Claude."