C'est une chroniqueuse habituelle de l'émission Les Maternelles sur France 2, aux côtés d'Agathe Lecaron : Anna Roy, sage-femme et autrice. Sur son compte Instagram, cette dernière partage régulièrement son expertise et ses conseils à destination de ses 197 000 followers et avait même révélé que sa bienveillance avait permis d'éviter un cas de suicide maternel. Mais, ce lundi 25 septembre, c'est pour aborder un autre sujet choc qu'elle a pris la plume sur le réseau social : la violence conjugale envers les femmes enceintes et jeunes mamans.
Elle raconte son "flair après quinze ans de pratique" en suivant un couple, dont "elle ne sentait pas le futur père". Très vite, elle suspecte un cas de maltraitance : "Pas d'indice tangible, rien à me mettre sous la dent. Je traque mais je n'ai rien. Pas faute d'avoir questionné et espionné." Jusqu'au jour où elle examine celle qui a alors mis au monde son bébé, lors de sa dernière visite à domicile : "Elle se déshabille, elle est couverte de bleus, de traces. (...) Ce n'était pas des blessures qu'on peut se faire seule. (...) Tout s'est joué dans le regard comme dans les moments les plus intenses de l'existence."
Si l'histoire de cette femme peut permettre...
Par chance, cette patiente a réussi à fuir : "Elle a eu la force de partir. Elle a eu de la chance de tomber sur des acteurs médico-judiciaires à la hauteur et d'avoir une famille qui a répondu présente." Et Anna Roy d'ajouter : "Des histoires comme celle-ci, j'en ai à la pelle. Si l'histoire de cette femme peut permettre ne serait-ce qu'à une seule autre femme de partir, on aura gagné. Si l'histoire de cette femme peut donner aux soignantes et aux soignants toujours plus de courage pour aller gratter et suivre son flair, on aura gagné."
Un récit qui a bouleversé les internautes, comme ils l'ont confié dans les commentaires. "J'ai pleuré. De douleur, de tristesse, d'émotion pour ce que vous avez fait et pour ce qu'elle a fait", "Ce que j'aime dans cette histoire-là c'est qu'elle finit bien...", "Tellement triste et important. Merci pour cette prévention, et heureuse de cette belle fin pour cette maman", "Ça me prend aux tripes", "Ce post m'a retourné l'estomac", "Ouffff j'ai pu reprendre mon souffle à la fin", peut-on ainsi lire.
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