Loi Immigration : Hiziya, la fille de Franck Ribéry, dégoûtée, partage sa consternation et sa "souffrance"

C'est un projet de loi qui fait énormément parler depuis quelques jours. Proposé par le gouvernement d'Emmanuel Macron, le projet de loi sur l'immigration a fini par être adopté par l'Assemblée nationale après des moments houleux. Après de longues discussions, le Rassemblement national (RN) a décidé de s'abstenir au moment du vote, ce qui a permis à la majorité présidentielle de faire passer son projet. Le Sénat l'a également largement adopté par la suite.

La question divise l'opinion publique et si certains approuvent cette loi, ce n'est pas le cas d'Hiziya Ribéry. La jeune influenceuse, qui compte plus de 300 000 abonnés sur Instagram, a décidé de réagir en partageant dans sa story une photo (qui est à retrouver dans le diaporama) montrant le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a porté ce projet de loi depuis le début. Il s'agit d'une publication du média spécialisé dans le rap Booska-P, dont le titre est : "La honte : la loi immigration votée avec le RN." Si elle vit depuis plusieurs mois à Milan, en Italie, après avoir passé une partie de sa vie en Allemagne, la fille de Franck Ribéry n'en reste pas moins attachée à la France, dont elle suit l'actualité avec assiduité. "La belle soufFrance est de retour", ajoute-t-elle en commentaire de sa story, montrant bien son opposition au projet du gouvernement. Un ministre a d'ailleurs également réagi, celui de la Santé Aurélien Rousseau, qui a décidé de démissionner pour marquer son opposition.

Ce n'est pas la première fois que la jeune fille de 18 ans réagi à l'actualité française. Au moment de la mort de Nahel, la fille de Franck Ribéry, choquée, avait tenu des propos clivants. Cette fois-ci, elle montre son opposition face à l'adoption d'une loi controversée. Ce mercredi 20 décembre, le président de la République en personne a tenu à répondre aux interrogations des Français dans l'émission C à Vous, sur France 5, en direct de l'Elysée. "Que ça heurte certains parlementaires, que ça heurte des ministres, que ça vous bouscule, c'est légitime", a déclaré Emmanuel Macron, qui a défendu cette loi comme "un bouclier qui nous manquait".

Face aux critiques de ceux qui évoquent un rapprochement avec le RN et après les propos de Marine Le Pen, qui a revendiqué "une victoire idéologique" concernant le principe de la préférence nationale, présent dans la loi, le président de la République s'insurge et a précisé sa pensée sur le plateau de C à vous. "Ce n'est pas vrai" que le texte comporte "des dispositions qui sont de nature Rassemblement national", a rétorqué Emmanuel Macron, qui parle même d'une "défaite" pour le RN.