Maïtena Biraben et son dîner avec François Hollande : 'Je lui ai envoyé un SMS'

C'était l'un des événements télé de 2015. En avril dernier, Maïtena Biraben recevait François Hollande dans Le Supplément pour une longue et rare interview du président sur un plateau, suivie par 1,7 million de téléspectateurs. Mais ce n'était pas la première fois que l'animatrice rencontrait le chef d'État. Quelques jours plus tard, on apprenait en effet qu'elle l'avait déjà... invité à dîner chez lui ! Une invitation au culot sur laquelle elle est revenue dans les pages du magazine TéléObs...

Faut-il que les animateurs invitent d'abord François Hollande à dîner chez eux pour obtenir une interview ? Si beaucoup l'ont pensé, Maïtena Biraben assure qu'il n'y a aucun lien entre le passage du président à sa table et sa présence dans le Supplément. "'Le dîner et l'émission sont-ils liés ?', je vous réponds clairement : pas du tout", assure-t-elle. Car l'animatrice y est tout simplement allée au culot. "Je lui ai écrit un texto : 'Si vous voulez voir des Français, il y en a chez moi, venez dîner.' Mon mari m'a dit 'Mais qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?' Il a fallu trouver un plat et faire un casting, explique celle qui a cuisiné pour l'occasion une soupe thaïlandaise au lait de coco. Et j'ai convié des amis, dont aucun ne bosse dans les médias."

Maïtena Biraben insiste même sur ce point : pendant le dîner, elle n'a "jamais proposé au président de venir au Supplément". Toujours est-il que ce moment a plu à François Hollande qui l'a ensuite accueillie au palais de l'Élysée, toujours avec ses amis. "Il se trouve que le président a eu envie d'être poli en me retournant l'invitation. Je ne me sens absolument pas connivente", se sent obligée de justifier l'animatrice qui ne "comprend pas ce procès intenté à tous ceux qui font des interviews politiques." "Je trouve moi-même incroyable que le président de la République ait accepté de venir chez moi. Mais je n'ai aucun regret, je ne vais donc pas m'en excuser", ajoute celle qui rêve de recevoir Hillary Clinton, Bill Gates ou Vladimir Poutine. Reste à savoir s'ils aiment les soupes thaïlandaises...