Juin 2001. Canal+ connaît une crise notamment en raison de l'arrivée de bouquets satellite payants... Son émission phare Nulle part ailleurs disparaît et plus de 200 salariés sont poussés vers la sortie. Parmi eux, Philippe Vandel, qui proposait quotidiennement la chronique Le Monde de l'absurde dans l'émission de Philippe Gildas , et n'est autre que le fondateur et ex-présentateur du légendaire Journal du Hard.
Une quinzaine d'années plus tard, Philippe Vandel, au cours d'un entretien accordé sur l'antenne de Non Stop People, révèle le montant colossal de sa prime de licenciement, versée par la chaîne à péage. "Ils nous ont filé un petit pactole, donc personne ne s'est plaint. (...) 2,5 millions de francs (380 000 euros, NDLR), mais il y a des gens qui ont touché beaucoup beaucoup plus !", annonce-t-il.
Une somme rondelette, malgré ses douze années d'ancienneté. A cette époque, Canal+ souhaite avant tout que les départs se fassent sans heurts, et pour cela, elle est prête à sortir le carnet de chèques. Si bien que certains collaborateurs, souhaitant décrocher le jackpot, ont pris des dispositions pour se faire licencier ! "(Une salariée) a pris un avocat pour se faire virer ! Ça a marché, mais je n'avais jamais vu ça : les gens qui payent pour se faire virer !", se souvient Philippe Vandel, toujours abasourdi. Un entretien à découvrir dimanche dans l'émission Média People.
Retrouvez Philippe Vandel dans Tout et son contraire, pastille qu'il propose sur l'antenne de France Info, du lundi au vendredi à 4h25, 8h27, 11h25, 16h25, 17h55, 23h25 et 00h40.
Joachim Ohnona