Zaho de Sagazan n'a que 25 ans et pourtant, elle est depuis plusieurs années sous tous les projecteurs en France. Son titre La Symphonie des éclairs a pulvérisé des records et elle a enchaîné avec sa musique les récompenses et les moments de gloire, comme ces performances au Festival de Cannes ou lors des JO de Paris. Une vie trépidante, nourrie par d'innombrables concerts et un album version symphonique prévu pour le 3 octobre, qu'elle va faire ralentir à la fin de l'année pour se reposer et profiter de sa "douce vie" comme elle le décrit dans les pages du magazine Gala dont elle fait la couverture. L'occasion pour elle de passer du temps avec ses proches - l'une de ses quatre soeurs attend son premier enfant - et notamment son amoureux, avec qui elle a officialisé récemment sur scène.
Au mois de septembre, l'auteure-compositrice-interprète et musicienne originaire de Saint-Nazaire a chanté lors d'un de ses concerts une version de Unintended, le tube de Muse, avec un membre de son équipe technique. Une performance qu'elle a achevée avec un baiser, officialisant sa relation amoureuse. Pour Gala, elle révèle être en couple avec ce monsieur depuis huit mois et partage avec les lecteurs et lectrices ses questionnements existentielles sur l'amour : "un amoureux, est-ce la personne à laquelle tu penses le plus souvent ou un ami dont tu ne veux pas lâcher la main ? C’est dur à dire car j’ai des amitiés très très fortes." Une relation épanouissante mais bourrée de questions pour laquelle elle n'a pas bousculé son mode de vie qui reste normal : "A Nantes, je fréquente les mêmes bars, je vis toujours en colocation avec une amie." Sa vie n'est pas celle d'une superstar qui se cache des paparazzis : "Je peux aller vivre à la campagne. Au bout d'un an, les gens se seront habitués. Je ne suis pas Billie Eilish. (...) Ma vie est restée douce."
Zaho de Sagazan vit donc toujours à Nantes, en colocation, comme l'indiquait Libération dans son portrait du mois de mars 2023, "dans sa coloc nantaise, place de Pilori, une adresse à même de clouer bien des ailes". Chez elle, "la déco fleure bon la récup et le décalage, entre les photos dédicacées d'Enrico Macias, les plaids ajourés au crochet et le buffet métallique vert oliver qui ne se souvient plus avoir contenu des dossiers". Il y a aussi des plantes évidemment, "des vinyle de Kraftwerk, des Beatles (...) au mur des planches d'anatomie témoignent d'un intérêt viscéral pour le soin", sans parler du tapis de jeu pour enfants sur le thème de la circulation.
Les choses ont donc changé mais pas trop depuis un an, quand Zaho de Sagazan confiait dans le magazine Psychologies : "A trop me perdre dans le travail, je ne laisse pas vraiment de place au reste. Je suis persuadée que si je n'ai pas encore connu l'amour, c'est que j'ai tout donné à la musique et qu'elle a tout comblé. Mon histoire d'amour, jusqu'ici, c'est elle. Et je pense que voir quelqu'un d'obsédé par autre chose que toi, et qui sait où elle va, ça peut faire peur. (...) Aujourd'hui, je rêve de me voir dans des situations que les autres connaissent : regarder une série en entier, aller au resto avec une copine, et puis boire un verre ou être dans un lit avec quelqu'un dont je serais amoureuse..." La voilà donc amoureuse désormais, ce qui ne l'a pas obligé à tout changer dans son mode de vie et cela lui convient très bien.
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