






Le dossier est enfin clos pour le prince Harry. Selon l'AFP qui cite son avocat, le fils cadet du roi Charles III et de la regretté Lady Diana a conclu un accord financier ce 22 janvier 2025. La rumeur était déjà forte il y a quelques heures puisqu'il était dit dès mardi que le frère de William et le propriétaire du tabloïd The Sun étaient sur le point de signer un accord pour mettre fin aux poursuites judiciaires engagées par le mari de Meghan Markle installé aux Etats-Unis depuis 2020, d'après un avocat du groupe News Group Newspapers (NGN). Le groupe News Group Newspapers (NGN) a présenté ses excuses à Harry pour "le piratage téléphonique, la surveillance et le mauvais usage d'informations privées de la part de journalistes et de détectives privés" agissant pour le compte du groupe, et lui verseront des "réparations substantielles", a ajouté l'avocat devant la Haute Cour de Londres.
"Les avocats des deux parties sont engagés dans des négociations très intenses depuis ces derniers jours et la réalité est que nous sommes très proches" d'un accord, avait déclaré Anthony Hudson, l'avocat du groupe NGN de Rupert Murdoch, devant la Haute Cour de Londres où devait débuter ce 21 janvier 2025 matin le procès sur cette affaire. Cet accord financier permet à Harry et au groupe NGN, propriétaire du Sun et du défunt News of the World, d'éviter un procès. Quelques dizaines d'autres plaignants ont déjà opté pour des règlements à l'amiable dans cette affaire.
C'est pourquoi le prince Harry ne s'était pas déplacé physiquement en Angleterre. Il savait certainement que le procès pouvait être évité et n'a pas entrepris un coûteux déplacement alors qu'une autre issue était possible. Il peut donc rester auprès de sa femme et leurs deux enfants Archie (5 ans) et Lilibet (3 ans) dans le manoir de Montecito où la vie est presque paisible si on ne compte pas leurs échecs professionnels et leurs voisins avec qui les relations sont manifestement compliquées.

Les publications sont accusées par Harry d'avoir recouru, notamment par le biais de détectives privés, à des procédés illégaux pour recueillir des informations destinées à nourrir des articles le concernant il y a plus d'une décennie. Il a toujours tenu les paparazzi pour responsables de la mort de sa mère Diana en 1997 à Paris. Il avait remporté en 2023 une victoire majeure contre la presse tabloïd en obtenant la condamnation de l'éditeur du Daily Mirror pour des articles issus du piratage de messageries téléphoniques.
Les poursuites intentées par Harry devant la Haute Cour de Londres ne portent cependant pas sur les écoutes téléphoniques, le juge Timothy Fancourt ayant estimé que le délai pour agir sur ce point était dépassé. Le groupe de Rupert Murdoch avait présenté des excuses en reconnaissant des pratiques illégales au News of the World, fermé précipitamment en 2011, mais démenti l'existence d'agissements similaires au Sun et nié toute tentative d'étouffer le scandale.
Le frère aîné de Harry et héritier au trône, le prince William, fait partie de ceux qui ont opté pour de tels accords ces dernières années, de même que l'acteur Hugh Grant. Ce dernier a expliqué qu'un procès lui aurait coûté dix millions de livres (11,8 millions d'euros) en frais de justice, même en cas de victoire.