Le Championnat FIA de Formule Electrique : un véritable événement au sein de la capitale puisque cela faisait huit ans que la Formule 1 avait déserté notre beau pays. Ambitieuse et plus respectueuse de l'environnement que les courses traditionnelles, cette épreuve était la septième épreuve de la deuxième saison du championnat mondial de formule E (FE).
Malgré les polémiques - cette initiative a été décriée au Conseil de Paris et critiquée par les militants écolos - l'esplanade qui encercle les Invalides s'est donc transformée le temps d'une journée en circuit de course de Formule E, avec le concours de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Ce samedi 23 avril, dans le quartier des Invalides à Paris, la technologie et la passion des sports automobiles rencontraient l'écologie avec la première édition du ePrix de Paris de Formule E.
Un dispositif à la hauteur de l'événement a été déployé : tout le quartier a été bouclé et placé sous surveillance policière. Et pour cause, ce projet est un pari fou de la maire de Paris, Anne Hidalgo, présente tout au long de l'événement. Objectif : prouver que la capitale peut accueillir une compétition de grande envergure participant au rayonnement international du pays. Un message essentiel à moins d'un mois et demi du coup d'envoi du Championnat d'Europe des Nations (Euro 2016), et alors même que Paris brigue l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Un projet qui n'aurait jamais vu le jour sans le soutien de la maire du 7e arrondissement de Paris et ex-Garde des Sceaux, Rachida Dati.
Outre Anne Hidalgo et Rachida Dati, de nombreuses personnalités politiques avaient fait le déplacement à l'image du Premier ministre Manuel Valls (au bras de son épouse Anne Gravoin), venu accompagné de son ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner, ou encore du prince Albert II de Monaco, toujours très élégant. Le président de la Fédération internationale de l'automobile Jean Todt, à l'origine de la création du Championnat FIA de Formule E, était aux premières loges. Alain Prost, lui-même très investi dans l'organisation de Grand Prix en France, et patron d'une écurie de Formule E, n'a pas boudé son plaisir de voir la ferveur populaire autour de cet événement sportif.
En amont du coup d'envoi, un grand déjeuner avait été organisé auquel, en plus des politiques, des célébrités se sont jointes : on pense au duo comique Chevallier et Laspalès, ou encore le top model star des années 90, Eva Herzigova. Jean-François Martins (adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, en charge du tourisme) et le chef d'entreprise Michel Combes (Numéricâble-SFR) faisaient partie des invités. L'héritier du groupe automobile Fiat, Lapo Elkann, s'est joint à eux.
Le prince Albert II de Monaco a pris le temps, quelques instants avant le début de la course, de rendre visite à l'écurie monégasque Venturi, dirigée par son ami d'enfance Gildo Pastor. Le pilote Stéphane Sarrazin a fini 5eme de la course.
Grand vainqueur de cette course, le coureur brésilien Lucas di Grassi (qui roulait en Audi Sport Abt) a grimpé sur la première marche du podium, triomphant sur les deux constructeurs français engagés dans cette compétition DS Virgin (pilotée par Jean-Eric Vergne) et Renault (pilotée par Sébastien Buemi).
Joachim Ohnona