






Après cinq ans au poste de directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel a tiré sa révérence en octobre dernier. Depuis, le journaliste de 55 ans s'est éloigné de l'antenne, faisant un bref retour en fin d'année pour rendre hommage à Michel Denisot sur TMC. Alors qu'il n'avait rien dit à personne, il préparait un projet d'envergure : pour l'Unicef, le papa de Mila et Lily (14 et bientôt 12 ans) s'est envolé vers le Bangladesh dans le but d'une mission humanitaire visant à sensibiliser sur le drame de la malnutrition. Auprès de nos confrères du magazine Paris Match, en kiosques ce jeudi 27 mars 2025, Marc-Olivier Fogiel raconte ce voyage.
Un départ en toute discrétion. En effet, il n'a prévenu que très peu de personnes. "Je ne voulais ni le médiatiser ni trop le partager, pour éprouver les choses pleinement. Même si tout est très organisé par l'Unicef et que vous vous sentez en sécurité, il y a une part de risque, notamment à Cox's Bazar, une ville où la violence, la drogue et les armes sont très présentes", explique alors Marc-Olivier Fogiel, qui apparaît incognito, casquette sur la tête, sur les photos publiées par nos confrères. Un contexte particulier qui a inquiété les proches du journaliste, comme il le raconte lui-même : "Ma fille de 11 ans m'a envoyé un message quand j'étais à l'aéroport : 'S'il te plaît, papa, ne meurs pas.' Je lui ai répondu : 'Ne t'inquiète pas, ce n'est pas prévu.'"
Sur place, l'époux de François Roelants, photographe de profession, a vécu pleinement l'expérience. "J'ai la chance d'être ultra-privilégié. Je n'ai aucun scrupule à vivre dans le confort mais on ne peut pas se contenter de ce monde-là. Il faut s'intéresser à ce qui nous entoure", assure-t-il alors, encore marqué par ce voyage. Et à son retour, il a tenu à partager avec ses filles ce qu'il a ressenti : "Je leur ai montré des photos et j'ai beaucoup partagé avec elles. Elles grandissent en sachant qu'elles ont énormément de chance. Avec François, mon mari, on essaie néanmoins de ne pas les élever dans la culpabilité. Profitons du bonheur qu'on a tout en ayant conscience du monde difficile dans lequel nous vivons." Une bien belle philosophie.