En 2021, les fans de L'amour est dans le pré faisaient la connaissance de Valentin, un producteur de fleurs comestibles de 29 ans. L'aventure se révéla plus que bénéfique pour ce grand timide qui flashait alors sur sa prétendante Charley, une belle dentiste âgée de 30 ans. Avec elle, il se métamorphosait et c'est donc tout naturellement qu'ils se présentaient à deux face à Karine Le Marchand pour le bilan de la saison. Depuis, c'est toujours le grand amour entre Valentin et Charley, bien que la question du déménagement ne soit pas encore réglée. En effet, les deux anciens candidats continuent malheureusement de se fréquenter à distance, lui habitant la Bretagne et elle en Touraine, à trois heures de route l'un de l'autre. Il n'empêche que cette relation est des plus importantes pour l'agriculteur, d'autant plus lorsqu'il traverse de mauvaises passes.
Justement, lors d'une interview accordée à Ouest-France, Valentin n'a pas partagé de bonnes nouvelles. En effet, depuis sa participation à L'amour est dans le pré, sa notoriété naissante lui a joué des tours et il a bien été obligé de faire attention aux "faux amis" qui voulaient l'entourer. Sans parler de ceux qu'il a perdus "par jalousie". Mais surtout, Valentin rencontre de grosses difficultés sur son exploitation de fleurs. La crise sanitaire causée par la Covid-19 ne l'avait pas épargné. "Plusieurs chefs n'ont plus les moyens de s'offrir ses produits", a-t-il regretté.
Je me suis demandé ce que j'allais devenir
Pire encore, il a beaucoup de mal à poursuivre son activité, la faute à sa demande d'autorisation à creuser un puits sur son terrain qui lui a été refusée. Manquant d'eau et face à la sécheresse survenue cet été, il a perdu 95% de sa production. Une période des plus démoralisantes. "Je me souviens d'un soir, en juin, où je me suis assis devant mon jardin. Je voyais tous mes fruits rouges brûlés, l'herbe brûlée... Je me suis demandé ce que j'allais devenir et je n'ai toujours pas réussi à répondre à la question", a-t-il confié, lui qui n'a perçu aucun salaire depuis six ans. "Heureusement que je suis logé chez mon père", parvient-il malgré tout à relativiser.
Mais l'inquiétude reste grande et pesante puisqu'elle l'empêche de dormir plus de trois heures par nuit. "Je me demande qui de l'infarctus ou de l'AVC m'attend le premier au tournant", a-t-il encore déclaré avec pessimisme. Valentin parvient seulement à trouver du réconfort auprès de ses produits. "Avec mes fleurs, je me sens bien. C'est grâce à elles que je suis encore là", a-t-il avoué. Et grâce à sa compagne Charley également bien sûr : "On n'arrive pas à se voir énormément. Mais c'est elle qui me re-motive, et qui entretient la flamme de ma passion".