En juillet 2011, Arnold Schwarzenegger divorçait de Maria Shriver après avoir révélé la naissance d'un enfant issu d'une relation extra-conjugale avec une de ses employées de maison. L'ex-gouverneur de Californie se plonge alors entièrement dans le travail et le cinéma pour oublier et s'éloigner d'une médiatisation noire. Près d'un an et demi plus tard, il assure la promotion de son dernier film, Le Dernier Rempart, titre évocateur qui, sans tenir compte du synopsis, ressemble fortement à ce que l'acteur a laissé entrevoir durant de longs mois.
Désormais, le héros de Terminator ou Total Recall se fait "vieux", et à l'image de son personnage dans Le Dernier Rempart, il est un briscard de retour sur le devant de la scène. Avec son charisme, il est la vedette des premiers pas sur le sol américain du talentueux cinéaste asiatique Kim Jee-woon (A Bittersweet Life, J'ai rencontré le diable), et donne la réplique à la jeune Américaine Jaimie Alexander (28 ans). Dans Le Dernier Rempart, Schwarzy campe un shérif américain vivant près de la frontière, appelé sous les ordres pour tenter d'arrêter le chef d'un cartel de drogues sur le point de défiler vers Mexico. Il s'agit bien là d'un vrai retour aux affaires pour Schwarzy, au propre comme au figuré, puisque c'est le premier rôle de l'acteur depuis Terminator 3.
Sur le tapis rouge de la première hollywoodienne, Schwarzy joue le paternel à toutes les sauces. Très proche de la belle Jaimie Alexander (dont on dit qu'elle aurait déjà conquis le coeur de Peter Facinelli), Terminator affichait un sourire radieux, accompagné de son plus jeune fils, Christopher (15 ans). Sans tirer sur les ficelles de son charisme, Arnold Schwarzenegger en impose sur un red carpet qui est pourtant bien loin de manquer, de muscles, de charme et testostérone. Que ce soit chez les playboys, avec le séduisant Matt Dallas devant le rugueux Gene Simmons et les sexy Joe Manganiello, Eduardo Noriega et Rodrigo Santoro ou même les Jackass Johnny Knoxville et Bam Margera. Chez les demoiselles, le décolleté, l'exotisme et un certain sens de la sculpture sont de mise. Génesis Rodriguez a compris le message, robe moulante, épaules dénudées et mains posées sur les hanches. Même si la jolie Sandra Vidal tente de rivaliser tout comme le décolleté de Judi Shekoni (Twilight 5), le duel est bien remporté par Christiana Leucas, posant avec sensualité sur le bolide du film, également convié à l'avant-première. Qui dit que les teintes bad-ass du film ne devaient se limiter qu'à l'écran ?
De son côté, Schwarzy s'apprête à faire son retour dans un rôle culte, celui du barbare Conan. Tête d'affiche d'un reboot qui prendrait pour base l'ultime bataille d'un Conan vieillissant avant de rejoindre le paradis viking, Valhalla. Tout un symbole.
"Le Dernier Rempart", dans les salles françaises le 23 janvier.
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