Tahar Rahim, en couverture du magazine Edgar des mois de juin et juillet 2013
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Acteur discret voire secret, Tahar Rahim s'est retrouvé propulsé sous les feux de la rampe après avoir incarné le héros d'Un prophète, long métrage de Jacques Audiard. Auréolé de deux César (meilleurs acteur et espoir), il s'est retrouvé avec une pression importante. Plus de trois ans après la cérémonie du cinéma français qui l'a sacré, il brille dans deux longs métrages qui ont marqué le dernier Festival de Cannes, Le Passé d'Asghar Farhadi et Grand Central de Rebecca Zlotowski. Deux oeuvres où il peut jouer de son charisme animal, tout en composant des personnages différents, lui qui se refuse à être catalogué. Dans le magazine Edgar, il parle de son travail d'acteur, mais il se livre également sur sa vie intime en parlant de sa vision du mariage, lui qui est l'époux de Leïla Bekhti.
D'une élégance à couper le souffle sur les clichés du magazine classieux Edgar, Tahar Rahim, 31 ans, peut bomber le torse au vu de son actualité cinématographique. Certes, le prix d'interprétation cannois est revenue à sa partenaire Bérénice Bejo dans Le Passé, mais il est, dans ce film du réalisateur iranien d'Une séparation, impeccable de justesse et d'émotion. Doublement présent à Cannes puisqu'il y défendait également l'histoire d'amour qui l'unit à Léa Seydoux dans Grand Central (Section Un certain regard), il doit se ravir de savoir que ce long métrage a remporté le grand prix du Festival du film de Cabourg.
Tout semble aller pour le mieux pour Tahar Rahim, mais en 2010 et après les deux César, les choses n'étaient pas simple : "C'est moi qui me suis mis trop de pression en vérité. J'imaginais que tout le monde m'attendait au tournant. [...] Après les César, je me suis caché. Beaucoup d'ailleurs. Je ne me montrais pas aux médias, à personne... Je ne savais pas trop comment prendre un compliment." Il était en tout cas hors de question pour l'acteur de devenir un porte-drapeau, lui qui vient de Belfort et dont la famille, modeste, est originaire d'Algérie : "Devenir un symbole ou je ne sais quoi ne m'aurait pas permis d'aller au plus loin de mes rêves et de mes ambitions. J'ai envie de tout jouer. Des personnages différents, d'origine maghrébine ou pas."
Quant au milieu du show-business et notamment des soirées qui en font partie, il se veut aussi moins catégorique : "Avant, j'étais en rejet total. Ça venait certainement de ma situation sociale. Maintenant, lorsque je suis sollicité et que j'ai un film à défendre, j'y vais. Mais je ne suis pas du genre à aller sonner à une porte pour me faire offrir quoi que ce soit. Je gagne ma vie : si je veux quelque chose, je me l'achète !"
Ses mots les plus doux, il les offrira à sa femme, l'actrice Leïla Bekhti avec qui il avait joué dans Un prophète. Sans parler directement de sa relation avec l'actrice césarisée pour Tout ce qui brille, il parle de la notion du mariage : "[Le mariage] a tout changé. C'est un engagement. C'était important pour moi. Se marier, c'est un pacte, une immense preuve d'amour et de fidélité. Après, il y a les aléas de la vie... Mais, moi, j'y crois au mariage à vie."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Edgar" de juin-juillet 2013
"Grand Central", en salles le 28 août
"Le Passé", en salles depuis le 17 mai
D'une élégance à couper le souffle sur les clichés du magazine classieux Edgar, Tahar Rahim, 31 ans, peut bomber le torse au vu de son actualité cinématographique. Certes, le prix d'interprétation cannois est revenue à sa partenaire Bérénice Bejo dans Le Passé, mais il est, dans ce film du réalisateur iranien d'Une séparation, impeccable de justesse et d'émotion. Doublement présent à Cannes puisqu'il y défendait également l'histoire d'amour qui l'unit à Léa Seydoux dans Grand Central (Section Un certain regard), il doit se ravir de savoir que ce long métrage a remporté le grand prix du Festival du film de Cabourg.
Tout semble aller pour le mieux pour Tahar Rahim, mais en 2010 et après les deux César, les choses n'étaient pas simple : "C'est moi qui me suis mis trop de pression en vérité. J'imaginais que tout le monde m'attendait au tournant. [...] Après les César, je me suis caché. Beaucoup d'ailleurs. Je ne me montrais pas aux médias, à personne... Je ne savais pas trop comment prendre un compliment." Il était en tout cas hors de question pour l'acteur de devenir un porte-drapeau, lui qui vient de Belfort et dont la famille, modeste, est originaire d'Algérie : "Devenir un symbole ou je ne sais quoi ne m'aurait pas permis d'aller au plus loin de mes rêves et de mes ambitions. J'ai envie de tout jouer. Des personnages différents, d'origine maghrébine ou pas."
Quant au milieu du show-business et notamment des soirées qui en font partie, il se veut aussi moins catégorique : "Avant, j'étais en rejet total. Ça venait certainement de ma situation sociale. Maintenant, lorsque je suis sollicité et que j'ai un film à défendre, j'y vais. Mais je ne suis pas du genre à aller sonner à une porte pour me faire offrir quoi que ce soit. Je gagne ma vie : si je veux quelque chose, je me l'achète !"
Ses mots les plus doux, il les offrira à sa femme, l'actrice Leïla Bekhti avec qui il avait joué dans Un prophète. Sans parler directement de sa relation avec l'actrice césarisée pour Tout ce qui brille, il parle de la notion du mariage : "[Le mariage] a tout changé. C'est un engagement. C'était important pour moi. Se marier, c'est un pacte, une immense preuve d'amour et de fidélité. Après, il y a les aléas de la vie... Mais, moi, j'y crois au mariage à vie."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Edgar" de juin-juillet 2013
"Grand Central", en salles le 28 août
"Le Passé", en salles depuis le 17 mai