"Game2: Winter" : Cette télé-réalité où viol et meurtre seront possibles...

Avec l'avénement de la télé-réalité au début des années 2000, les productions et chaînes de télévision se sont lancées dans une course effrénée aux shows les plus spectaculaires et originaux qui soient. Quitte à déranger un peu... voire beaucoup. Comme en Russie, actuellement.

Selon The Guardian, l'émission de télé-réalité Game2: Winter fait couler beaucoup d'encre dans le pays qui a adopté Gérard Depardieu. Dans la veine de ce que Hunger Games racontait sur grand écran dans une saga dystopique bluffante, ce programme promet lui aussi un spectacle en mode survivor. Une sorte de Koh-Lanta extrême croisé à l'univers du films Battle Royale où tout serait permis. Vraiment tout.

Au programme, 30 participants qui tenteront de survivre par des températures glaciales en Sibérie, pendant près de neuf mois, au contact des loups et autres ours. "2 000 caméras, 900 hectares et 30 vies. Tout sera permis. Se battre, boire, tuer, violer, fumer, tout", rapporte le Guardian. La survie, la vraie, en quelque sorte, selon les organisateurs russes. D'autant plus que le credo adopté, aussi choquant puisse-t-il être – une émission où tuer et violer seraient donc permis ! - n'est pas un argument publicitaire. Les 30 heureux élus devront signer un contrat où il leur est stipulé qu'ils peuvent mourir ou se faire abuser sexuellement. Les couteaux seront par exemple autorisés, mais pas les armes à feu.

Une surenchère racoleuse qui restera, néanmoins, sous le contrôle de la loi russe. En effet, si agression il y a, la police interviendra et arrêtera le ou les concernés. Mais la production "refuse toute plainte, même si vous veniez à être tué ou abusé", a prévenu Yevgeny Pyatkovsky, entrepreneur ambitieux et sans limite à lui l'on doit cette idée "originale".

Le show sera diffusé sur Internet 24h/24, 7j/7, alors que son créateur promet de "l'internationaliser". En guise de récompense, le ou la gagnant(e) empochera un très beau chèque de 1,6 million de dollars selon le Guardian.