Par
Louise Martin
| Rédactrice
Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous. Elle scrute la vie de vos stars préférées et admire un peu trop les tenues de Nicky Doll dans Drag Race France. Petit plaisir cou
Ce dimanche 8 septembre, nos confrères de Sept à huit ont consacré l'un de leurs reportages diffusés sur TF1 à l'affaire Auradou-Jegou. Si le père d'Hugo Auradou a pris la parole, il n'était pas le seul. La victime présumée a, elle aussi, eu son mot à dire. Elle en a profité pour répondre aux personnes qui l'accusent de mentir et d'être motivée par l'argent.
Affaire Auradou-Jegou : Maria, la victime présumée, sort du silence et répond à ceux qui l'accusent de mentir
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Après deux mois de silence, Maria, la victime présumée d'Hugo Auradou et d'Oscar Jegou s'est exprimée ce dimanche 8 août face aux caméras de TF1. Elle accuse les deux sportifs de l'avoir violée dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier dans la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic de Mendoza, à 1000 km de Buenos Aires où le XV de France venait de disputer un match contre l'Argentine. De leur côté, les deux hommes nient et affirment qu'il s'agissait d'une relation sexuelle consentie. L'Argentine de 39 ans continue d'affirmer avoir été victime d'"une violence terrible" et a notamment été "hospitalisée à deux reprises dans les jours qui ont suivi les faits". Ce dimanche 8 août, après que David Auradou, le père d'Hugo Auradou, a pris la parole pour la première fois, dans Sept à huit face aux caméras de TF1, Maria, a elle aussi accepté de parler à nos confrères.
La mère de deux enfants, séparé de leur père depuis février dernier, a tenu à répondre à ceux qui l'accusent de mentir. "J'ai travaillé honnêtement pendant 20 ans pour gagner ma vie par mes propres moyens, ma famille est solvable, je n'ai pas besoin de l'argent sale de ces joueurs de rugby. La seule chose que je veux c'est qu'ils aillent en prison car ce sont des criminels et des violeurs", a-t-elle lancé. Alors que le procureur a parlé d'audio troublants dans lesquels elle parle d'un ton "amusé" de sa nuit avec Hugo Auradou, Maria a expliqué : "Au début, j'étais sous l'effet de l'alcool et des somnifères que j'avais pris en rentrant. Mes premiers vocaux étaient sous forme de blague. Il y a 23 vocaux au total, et la défense des joueurs n'a utilisé que les premiers. A mesure que je lui envoyais des photos de mon corps, c'est mon amie qui m'a fait prendre conscience que je devais les dénoncer car ce que j'avais subi, c'était un viol". Dans les audios qu'elle a envoyés à son amie, la victime présumée lui a décrit de manière détaillée sa soirée. "Quand Hugo a ouvert la porte de la chambre, il m'a saisie violemment par les cheveux. Dès ce moment-là, j'ai paniqué parce qu'il m'agrippait très fermement les cheveux", s'est-elle souvenue lors de sa conversation WhatsApp avec son amie.
La victime présumée se confie en détail à son amie
Et de continuer :
"Il a commencé à me déshabiller sauvagement, il m'a quasiment étranglée avec une force impressionnante. La seule chose que j'ai pu faire c'est de lui donner une gifle pour qu'il me lâche mais il ne m'a pas lâchée, ça l'a rendu encore plus furieux et il a commencé à me violer". Maria a ensuite précisé que le deuxième rugbyman, Oscar Jegou, était alors entré dans la chambre.
"Soudain, j'ai entendu frapper à la porte. Je pensais que quelqu'un venait me porter secours, quelqu'un qui avait entendu mes cris, et c'est un autre joueur qui est entré. J'ai dit : 'Non, non, je veux rentrer chez moi'. Mais ils ne m'ont pas écoutée", a-t-elle regretté.
Et de conclure :
"La seule chose qu'a faite ce deuxième joueur, c'est de se déshabiller et de s'allonger sur le lit et là Hugo m'a obligée à faire une fellation au blond. Hugo m'a fait passer d'un lit à l'autre en me donnant des coups sur les genoux et les jambes. Je n'ai pu m'échapper que lorsque Hugo s'est endormi".
Hugo Auradou et Oscar Jegou restent inculpés en Argentine pour viol en réunion et la demande de leurs avocats d'un non-lieu pourrait être examinée à Mendoza dans les jours qui viennent.