






Voilà encore une question qui pourrait bouleverser l'enquête. Dans son édition du 5 avril 2025, La Provence se demande si les deux témoins qui disent avoir vu le petit Emile dans le village du Haut-Vernet ne se sont pas tout simplement trompés. Depuis le début de l'affaire, qui a commencée le 8 juillet 2023, deux voisins de la famille Vedovini ont certifié avoir vu Emile dans la rue principale du hameau. Mais "l’hypothèse d’une confusion ne serait pas à écarter", écrivent nos confrères. Une possibilité qui remettrait beaucoup de choses en cause.
A la fin du mois de mars, dix-sept personnes dont dix membres de la famille du petit Emile, ont été convoquées par les juges d’instruction lors de la mise en situation organisée au Haut-Vernet. Des personnages clés dans l'enquête puisque toutes étaient présentes le jour de la disparition du garçonnet. Deux voisins ont déclaré avoir vu Emile entre 16h45 et 17h, dans la rue principale du Haut-Vernet, là où se situe la résidence secondaire de ses grands-parents qui le gardaient ce jour-là. Deux voisins et deux témoignages contradictoires puisque l'un d'entre eux dit avoir vu le garçonnet descendre la rue et l'autre la monter.
Ces contradictions bien sûr interrogent les enquêteurs. Et il n'y a pas que ça, que cet enfant monte ou descende la rue est une chose mais selon La Provence, il faut aussi se demander s'il s'agissait tout simplement du petit Emile. "Après tout, sont-ils sûrs d’avoir parfaitement identifié un enfant âgé de deux ans et demi qui revenait dans le village, un an après y avoir séjourné lors des précédentes vacances d’été ? En l’espace d’un an, est-on certain de reconnaître tout à fait un enfant que l’on n’a plus vu depuis tout ce temps ? Auraient-ils pu le confondre avec un autre enfant blond, même âge d’un ou deux ans de plus ?", écrivent-ils. Cette possibilité d'une erreur sur l'identité de l'enfant semble être dans un coin de la tête des enquêteurs. Et si c'était avéré, inutile de dire que cela changerait beaucoup de choses.
En attendant, les véhicules saisis sont toujours en cours d'analyse et la clé de l'affaire repose peut-être sur ça. En plus d'évoquer cette possible erreur de la part des deux témoins, La Provence a publié le témoignage d'un homme qui déclare avoir subi les violences de Philippe le grand-père du petit Emile. Des faits qui remontent à son enfance.