





Quelques heures après l’annonce de la levée de la garde à vue des grands-parents d’Émile soleil et de son oncle et de sa tante, le procureur de la république d’Aix-en-Provence a pris la parole lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision. Ce jeudi 27 mars, Jean-Luc Blachon, accompagné du colonel Christophe Berthelin, est revenu sur la chronologie de l’affaire et sur les derniers événements survenus dans le cadre de l’enquête.
Impossible pour le procureur de ne pas évoquer les gardes à vue des grands-parents, Philippe et Anne Vedovini cueillis au saut du lit, ainsi que celle de deux de leurs enfants, levées dans la nuit. Il a notamment rappelé qu’ils avaient tous été libérés sans qu'”aucune charge ne soit retenue contre eux.” Il a également indiqué à ce sujet que les charges n’étaient “pas suffisantes pour une mise en examen” précisant aussi que les quatre gardés à vue avaient coopéré et “répondu à l’ensemble des questions qui ont été posées.”
Jean-Luc Blachon a également indiqué que contrairement à ce qui avait été évoqué dans le passé, l’intervention d’un tiers était plus que probable désormais. Les dernières analyses scientifiques ont permis de mettre en lumière plusieurs points : “Les ossements ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte. Ils permettent aussi d’affirmer que le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt.”
Autre précision de la part de Jean-Luc Blachon : des stigmates anatomiques ont été décelés sur le crâne retrouvé par une randonneuse le 30 mars 2024 et sont “évocateurs d’un traumatisme facial violent”. “Les expertises introduisent la probabilité de l’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Émile Soleil” est-il précisé. Si les grands-parents, l’oncle et la tante d’Émile ont été relâchés, le procureur de la République indique néanmoins que la piste familiale n’est “pas encore refermée” définitivement.