Agathe volatilisée en plein jogging : il y a un an, un jeune homme de 18 ans disparaissait dans le même secteur

La section de recherches (SR) de Poitiers pouvait compter, ce mardi 15 avril, sur une centaine de personnes mobilisées sur l'enquête pour retrouver Agathe Hilairet, une joggeuse de 28 ans qui a disparu jeudi dernier au sud de Vivonne, dans la Vienne. "Une information judiciaire contre X pour "enlèvement et séquestration" est ouverte depuis lundi", comme l'indique France Info.

Et, comme le rappelle Paris Match, "la disparition d'Agathe fait écho à un autre drame survenu le 30 mars 2024", à quelques kilomètres seulement de là. En effet, Pablo Boutin, 18 ans, a lui aussi disparu sans laisser de traces. "Alors qu'il sortait d'une soirée, peu après 3 heures du matin, le jeune homme s'était volatilisé, laissant sur un parking le vélo vert avec lequel il devait rentrer chez son père". Des informations reprises par le magazine, mais qui proviennent de La Nouvelle République.

Ce n’est que le 2 avril 2024 que son corps avait été retrouvé. Il avait été "repêché par des plongeurs dans la Vonne, rivière longue de 73 km, au niveau de Marigny-Chemereau." Et "après une autopsie réalisée à l’institut médico-légal du CHU de Poitiers, les experts ont conclu à une mort par noyade, écartant l'intervention d'un tiers."

Et ce n'est pas tout car, à en croire Centre Presse Aveyron, une dame de 90 ans s’est également volatilisée dans la Vienne, le même jour qu'Agathe." La commune mentionnée est Leugny : elle se situe également dans la Vienne, à 73 kilomètres de Vivonne, où la jeune joggeuse a disparu."

"Pour l’heure, aucun lien n’est établi entre les deux affaires", précisent nos confrères. Pour en revenir à la disparition d'Agathe Hilairet, et aux informations de Paris Match, les enquêteurs explorent plusieurs pistes : "celle de l’accident reste plausible, notamment en raison de la très faible corpulence de la disparue : 35 kg pour 1,65 m. Mais aucune trace ni débris n’a été relevé sur les routes de la zone de recherche."

Aussi, "les gendarmes redoutent l'hypothèse d'une chute dans un étang ou la rivière du Clain". Affaire à suivre...