Sous les feux des projecteurs pour la sortie de la réalisation de Sandrine Bonnaire, J'enrage de son absence, Alexandra Lamy défend avec beaucoup de coeur son rôle dans un drame qui l'éloigne des comédies. La comédienne montre qu'elle est à l'aise dans tous les registres et, comme dans Ricky de François Ozon, elle incarne à merveille une héroïne dramatique. Dans J'enrage de son absence, elle retrouve un amour du passé, dont elle s'est séparée après la mort de leur fils. L'amour est au coeur de cette oeuvre intense, et Alexandra Lamy abordera le sujet avec beaucoup de passion au micro de Laurent Argelier, dans les locaux de la radio MFm.
"C'est toujours compliqué de vivre à deux. Il faut le vouloir, construire ensemble. On se sépare facilement aujourd'hui, pour un rien. Le moindre souci et tout explose", explique Alexandra Lamy quand elle parle d'amour. Comme elle l'avait déjà dit à l'occasion de la sortie du film de son mari Jean Dujardin, Les Infidèles, elle trouve que dans la relation amoureuse, ce qui est beau et difficile, c'est la fidélité.
Avec la même sincérité, Alexandra Lamy parlera de son ancien compagnon, l'acteur suisse Thomas Jouannet avec qui elle a eu une fille, Chloé, 15 ans. Elle avoue toujours aimer énormément le papa de son enfant : "On s'entend tous très bien. Je trouve ça plus beau quand je peux parler en bien de mon ex parce que c'est quelqu'un de bien, que j'ai aimé, on s'est aimé. C'est horrible de parler mal de quelqu'un du jour au lendemain alors qu'on a vécu pas mal d'années ensemble. Il a refait sa vie, moi aussi. Jean n'est pas jaloux bien sûr. Avec son ex [Gaëlle, avec qui il a eu deux fils, Simon et Jules], ça se passe très bien aussi."
Alexandra Lamy met un point d'honneur à préserver sa vie de famille, malgré son travail prenant et la célébrité. Ce n'est pas simple à gérer au quotidien, et certaines choses qui paraissent si simples deviennent compliquées, comme se promener dans la rue en famille avec enfants et mari. L'oscarisé Jean Dujardin et elle passent rarement inaperçus, c'est la rançon de la gloire, dira-t-elle dans les pages de Mes dimanches, le supplément mensuel du Journal du dimanche.
"J'enrage de son absence", en salles depuis le 31 octobre