France 3 diffuse ce lundi 2 juin 2025 à 21h05 le film Le mur de l'Atlantique, avec Bourvil en tête d'affiche. L'occasion ainsi de s'intéresser à ce célèbre acteur, acolyte de Louis de Funès, notamment au triste destin de sa femme Jeanne Lefrique. Cette dernière, il l'avait rencontrée à l'âge de 19 ans, alors qu'il était joueur d'harmonica, d'accordéon et de cornet à piston dans la fanfare de Fontaine-le-Du, en Seine-Maritime.
Il tomba alors sous le charme de celle qui était à l'époque la fille d'un contremaître à la sucrerie du village. Il l'épousera le 23 janvier 1943 puis accueillera avec elle deux fils : Dominique, né en 1950, et Philippe, en 1953. Jeanne était comblée à ses côtés, mais sa vie basculera le 23 septembre 1970, lorsque Bourvil s'éteint à 53 ans seulement, des suites d'un cancer.
Il fut enterré à Montainville, dans les Yvelines. Un petit de 500 habitants qui rappelait à Bourvil la Normandie qu'il aimait tant, où le couple possédait une maison de campagne. Aujourd'hui, les deux époux reposent côte-à-côte dans le même caveau. En effet, Jeanne l'a rejoint à l'hiver 1986, à la suite d'un grave accident de voiture. Elle allait déposer de nouvelles fleurs sur sa tombe... Un triste destin, bien que l'on puisse y voir de la beauté puisqu'ils sont de nouveau réunis...
Pour rappel, Jeanne aura été là pour lui dans les meilleurs comme dans les pires moments. Elle l'aura notamment soutenu sans relâche dans son combat contre la maladie. A savoir un cancer de la moelle osseuse. Tout commence lorsque Bourvil se fait ausculter pour de vives douleurs qu'il pense à l'époque être des séquelles de l'accident survenu sur le tournage des Cracks d'Alex Joffé durant l'été 1967.
Mais non, il s'agit d'un cancer... Bourvil ne dit rien, dans un premier temps, de peur que les assureurs ne soutiennent plus ses films. Le voilà alors, malgré la douleur et l'épuisement, sur le tournage de L'étalon du regretté Jean-Pierre Mocky en 1969. Il incarne un personnage au crâne rasé dans le but de dissimuler un des célèbres effets secondaires de la chimiothérapie : la perte des cheveux.
Seulement, ce secret est trop difficile à cacher. Ses proches finissent rapidement par se rendre compte de ses graves problèmes de santé. Notamment lorsqu'il chute lors d'un tournage en avril 1970, heurtant alors un portant avant de tomber sur le dos, pousser un cri et s'évanouir. En septembre, après avoir été assisté par sa femme Jeanne et son habilleuse depuis toujours sur les tournages Annie Morolt, il décède chez lui, Boulevard Suchet à Paris, aux côtés de ses fils.
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