Cannes 2013, Aline Afanoukoé : "Le Festival, c'est un immense terrain de jeu"

Pour la seconde année consécutive, la pétillante journaliste Aline Afanoukoé s'occupe de la direction artistique de la Chambre Noire Belvedere au premier étage de l'hôtel Marriott, pendant tout le Festival de Cannes. Chaque soir au coucher du soleil, la jeune femme y met l'ambiance derrière les platines, et invite régulièrement de prestigieux invités.

Quelle est l'atmosphère à la Chambre Noire ?

C'est l'endroit le plus groove du Festival de Cannes ! Je sors beaucoup dans les autres soirées et c'est souvent assez guindé. Chez nous au contraire, c'est d'abord très détendu, on a la chance d'avoir une équipe très cool et on est d'abord là pour profiter.

Comment parvenez-vous à y programmer de prestigieux artistes ?

Pour moi c'est une continuité de ce que je fais à l'année. Je contacte les artistes directement ou via leur label, je les reçois régulièrement sur mes émissions sur France ô, que ce soit le Ring ou Aline au Pays des Merveilles. Et pour moi c'est un autre versant de mon métier, j'aime bien mettre les gens à l'aise, les présenter alors je me sens dans mon élément. Hier par exemple, l'acteur Gary Dourdan est venu donner un petit concert. Je l'avais déjà booké il y a un an à Paris et je le connais très bien.

Arrivez-vous quand même à prendre du plaisir ?

Bien sûr, mais seulement une fois que la Chambre Noire est ouverte et que la soirée est lancée. Avant 19h, il y a toujours un peu de pression parce qu'on n'est jamais à l'abri d'un imprévu. Là aujourd'hui, on a la chance d'avoir Keziah Jones en showcase, et tant qu'il ne sera pas installé derrière son micro, je serai un peu nerveuse. Après quand tout fonctionne, j'en profite pleinement ! Je le vis comme un grand terrain de jeu, une vraie récréation.

Quel rapport avez-vous avec le cinéma ?

C'est très particulier car il se trouve que j'ai toujours voulu être comédienne. Mais la vie a fait que j'ai été happée par les médias et que j'ai mis de coté cette vocation pendant plus de dix ans. Mais j'ai décidé de revenir enfin à mes premières amours et je monterai d'ailleurs pour la première fois sur les planches cet été au Festival d'Avignon avec une troupe professionnelle ! Alors dès mon retour de Cannes, je vais me plonger sérieusement dans mon rôle. Et qui sait l'année prochaine, peut-être que c'est moi qui monterai les marches ?

Comment décrire votre festival en 3 mots ?

Le premier c'est marathon, parce qu'on court partout, les journées passent super vite. Le second c'est musique parce que c'est mon rôle, c'est mon plaisir. Et le dernier c'est maux, parce que c'est très intense. Entre les maux de tête, de dos et de pied, on souffre aussi beaucoup !