Le Parisien Week-end a tranché et pourtant ils étaient nombreux à espérer décrocher le titre d'homme de l’année. De Léon Marchand et ses performances hallucinantes lors des Jeux olympiques de Paris 2024 en passant par la performance très remarquée de Pierre Niney dans l’immense succès Le Comte de Montecristo, le choix n’a pas dû être simple. Pourtant, c’est bel et bien Artus qui a été couronné par l’hebdomadaire, qui lui consacre sa Une ce vendredi 20 décembre et auquel l’acteur et réalisateur de 37 ans accorde une longue interview. Un titre honorifique qu’il doit bien évidemment au succès absolument gigantesque de son film, Un p’tit truc en plus, dans lequel on retrouve Clovis Cornillac et Alice Belaïdi et qui cumule plus de 10,8 millions d’entrées en France.
Un succès fou et impensable à sa sortie pour celui qui a été pointé du doigt pour son apparence dès son arrivée dans la capitale. Une réussite qui lui a notamment permis de se rendre au Festival de Cannes avec l’équipe du film et notamment tous les acteurs en situation de handicap qui font la force de cette comédie émouvante. “Avant même le tournage, j’avais décidé que mes acteurs méritaient d’aller sur les marches. Le succès a facilité notre venue et ce fut un grand moment. C’est juste dommage qu'il ait fallu pousser un coup de gueule pour que de grandes marques de vêtements acceptent de nous habiller. Mais contrairement à ce qui a été écrit, je pense que c’était autant le fait d’habiller des comiques que des handicaps qui les dérangeait”, raconte Victor-Artus Solaro, de son vrai nom.
Soudé avec toute l'équipe de son film pour la montée des marches à Cannes, Artus a réussi son coup et leur venue a fait énormément parler et permis d’avoir de superbes moments. Malgré cette belle expérience, l’humoriste n’a pas tout aimé de sa venue sur la Croisette. “À Cannes, j’ai aussi croisé des acteurs qui faisaient semblant de ne pas nous connaître alors que, comme tous les comédiens, ils suivent régulièrement les chiffres du box-office”, se remémore le natif du Chesnay (Yvelines), avant de conclure : “Ce ne sont pas des gens que j’ai très envie de fréquenter.”
Visiblement déçu par l’attitude de certaines personnes lors de sa venue à Cannes, Artus n’a pas hésité à le faire savoir.
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