La comédienne Sonia Dubois, ancienne chroniqueuse de l’émission Frou-Frou animée par Christine Bravo dans les années 1990, a révélé au média Mesdames avoir perdu 60 kilos en seulement six mois. Longtemps identifiée comme une porte-parole des femmes en surpoids, rôle qu’elle assumait avec franchise, elle a été accusée de "trahison" après ce changement radical. Pourtant, elle continue à se sentir liée à ce "clan", qu’elle appelle "sa famille", rappelant que "l’obésité est une maladie chronique dont on ne guérit pas".
Sur sa perte de poids, elle a expliqué : "Je suis passée de 130 kilos à 67,68, 69". Elle souligne aussi l’importance de la vigilance quotidienne : "Le curseur est monté si haut qu’il faut faire attention tout le temps". Elle décrit la difficulté permanente à contrôler ses envies alimentaires, comparant son combat à celui d’un alcoolique : "Je ne peux pas manger qu’un peu, c’est comme un métronome, une horloge qui te ramène sans cesse à : 'J’ai faim'. Tous les gros racontent la même chose. Toutes les addictions, c’est toutes les secondes de la vie."
"Je sais que si je ne fais pas attention, une seule journée, je bâfre. Ça peut m’animer totalement (manger, ndlr) pendant six mois", a-t-elle ajouté, elle qui pense que sa boulimie est liée au fait d’avoir "horreur du vide" : "J’aurai toujours à combler cette enfance d’une solitude..."
Un sujet qu'elle a déjà abordé à plusieurs reprises dans d'autres interviews, notamment pour France Inter : "La nourriture, c’est souvent une échappatoire. Je dois me battre chaque jour pour ne pas retomber dans mes anciens travers." Mais aussi Femme Actuelle : "J’ai toujours eu un rapport compliqué à la nourriture. Ce n’est pas seulement physique, c’est surtout mental. Je dois constamment rester vigilante"
Concernant sa vie professionnelle, la maman d’Hippolyte, né le 7 août 2009, a quitté le monde de la télévision. Elle exerce désormais comme institutrice depuis six ans en Seine-Saint-Denis. "Aujourd’hui, elle est réconciliée avec une vie qui lui correspond enfin : maman d’un ado de 17 ans, et institutrice en banlieue, par choix, parce que ces enfants du 93 ne doivent pas être oubliés.", précise Mesdames.
player2