





Teint clair, yeux bleus de Breton : François-Henri Pinault est le portrait craché de son père, François Pinault. Autodidacte devenu magnat du luxe, ce dernier a transmis les rênes de son empire, le groupe Kering, à son fils cadet. Mais avant cela, il n’a cessé de rappeler à ses enfants un principe fondamental pour réussir : l’importance des études. L’un des plus grands regrets de François Pinault ? Ne pas avoir poursuivi d’études supérieures. Un manque que le milliardaire a cherché à compenser en mettant la pression sur la réussite scolaire de ses enfants. "Il nous a toujours dit que les études étaient importantes", raconte François-Henri dans Successions (éditions Albin Michel), "que s’il en avait fait, il serait allé plus vite."
Une leçon bien retenue : François-Henri est le seul de la fratrie à avoir intégré HEC, qu’il a brillamment décroché en 1985. La prestigieuse formation l’a préparé au monde de l’entreprise… et continue à avoir un impact dans sa manière de diriger. Aujourd’hui encore, le diplôme d’HEC reste une référence pour lui. Il n’hésite pas à placer d’anciens de la prestigieuse école à des postes-clés, notamment chez Gucci et Yves Saint Laurent. "Recruter est difficile. Alors quand on connaît déjà quelqu’un, on n’a pas de mauvaise surprise", expliquait-il à l’AFP. Une leçon à retenir pour lancer son business ? Ou envoyer des CV à des personnes ayant suivi le même cursus ?

Mais si tout semble sourire à François-Henri Pinault sur le plan professionnel, sa relation avec le fisc français est, elle, plus compliquée. Ce lundi 14 avril 2025, le site L’informé a révélé que “le PDG de Kering s’est vu débouté par la cour administrative d’appel de Paris dans son litige avec le fisc, un an après avoir déjà perdu en première instance”, le 11 avril dernier. Le mari de Salma Hayek "réclamait 11,5 millions d’euros à l’État" de remboursement d’impôts payés en France en 2017 et 2018 alors qu’il vivait à Londres. Au titre de l’article 24 de la convention fiscale franco-britannique, il demandait "un crédit d’impôt d’un montant de 2 955 844 euros pour l’année 2017 et 8 602 710 euros pour l’année 2018" car "au cours des années 2017 et 2018, il a été imposé deux fois sur ses revenus : en France et en Grande-Bretagne".