C'est un grand jour pour la France bien sûr, mais aussi pour Julian Bugier. Ce lundi 14 juillet, le journaliste est aux commandes d'une émission spéciale diffusée sur France 2. Au cours de ce programme, il a même accepté d'endosser le rôle de commando parachutiste de l’air n° 10, aux côtés de Thomas Pesquet. Si l'homme est prêt à de tel défi, à l'image de ce saut en parachute de 6 000 mètres d'altitude depuis un Airbus A400M, il entretient une hygiène de vie irréprochable. En effet, Julian Bugier n'a jamais caché son intérêt pour le bien être, publiant même un livre sur la consommation 100 idées pour dépenser moins & vivre mieux, aux éditions First, il y a quelques années. Il y abordé notamment son alimentation et son mode de consommation. On y apprenait par exemple que le journaliste de France Télévisions a tiré un trait sur un aliment bien précis, pour une (très) bonne raison, puisqu'il n'achète plus d'avocat. "Il y a un truc, par exemple, que je n'achète plus, c'est l'avocat, a-t-il en effet souligné. Parce que j'ai fait des enquêtes de consommation."
Les circuits courts, Julian Bugier ça le connaît. La consommation n'a plus de secret pour le compagnon de Claire Fournier. En effet, c'est un sujet important pour ce dernier, comme il l'a fait à savoir à de multiples reprises. Comme lorsqu'il avait pris les commandes de Tout compte fait sur France 2, et s'était intéressé à l’alimentation dans une enquête édifiante intitulée "Santé, goût : comment s’y prendre pour mieux manger ?". Il y pointait à l'époque l’omniprésence du sel dans notre alimentation, mais aussi les dérives du Label rouge avec des révélations effrayantes. Mais lui a-t-il toujours fait confiance à un tel label ? "Personnellement, cela fait bien longtemps que je suis méfiant sur les promesses des géants de l’agroalimentaire, a-t-il notamment expliqué. Comme beaucoup de Français, je suis passé à un mode de consommation au ralenti. Je continue à en acheter parce que j’aime ça, mais je préfère manger une viande d’exception une fois par semaine plutôt que d’en consommer tous les jours et savoir qu’elle vient de ce type d’élevage." Concernant le label rouge, il a fait savoir : "Nous imaginons naïvement que, comme nous payons 20 % plus cher un produit certifié Label rouge, le producteur est mieux rémunéré. Or, nous nous sommes aperçus que, bien souvent, la marge allait dans la poche des intermédiaires. Et puis les campagnes de publicité montrent des poules qui trottinent en plein air, des vaches heureuses et des porcs qui courent dans les champs. Or, la réalité est tout autre."
C'était en 2019, et alors que le sujet de l'alimentation n'avait pas la même place qu'aujourd'hui dans le débat public, Julian Bugier, lui, se sentait déjà concerné. Plus récemment, il a donc fait savoir qu'il ne consomme plus d'avocat, un fruit pourtant plus qu'apprécié autour de la planète et notamment en France. Il bénéficie même d'une bonne image, liée à une alimentation saine, là où pourtant il soulève de nombreuses questions écologiques. "C’est marrant comme l’avocat est rentré dans le menu parfait du bien manger en France. Mais c’est un peu une aberration", a déploré Julian Bugier. "Certes, c’est bon pour la santé mais l’avocat, ça consomme à peu près 80 litres d’eau pour arriver à maturation", fait savoir celui qui les beaux jours du groupe France Télévisions. Julian Bugier rappelle ainsi qu'il est plus important de consommer mieux et que cela ne signifie pas uniquement d'opter pour des produits labellisés, comme le bio par exemple, mais aussi d'adopter une approche plus globale, qui intègre tous les critères, à savoir la provenance, l'empreinte écologique, les enjeux sociaux. Des valeurs que l'homme entend bien inculquer à ses deux enfants, un garçon de 13 ans et une fille de 10 ans, fruits de ses amours avec Claire Fournier.
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