Dior, Vuitton, Berluti... les maisons prestigieuses rassemblées sous l'étiquette LVMH ne manquent pas. Derrière cet empire, l'industriel français aussi puissant que sobre : Bernard Arnault. Le père de cinq enfants issus de deux mariages, Delphine, Antoine, Alexandre, Frédéric et Jean, n'est autre que le propriétaire et PDG du numéro un mondial de l'industrie du luxe. En janvier 2023, il est sacré "homme le plus riche du monde", dépassant le cap symbolique des 200 milliards de dollars. (Depuis mai 2024, il est même passé de la deuxième à la troisième place du classement, laissant Elon Musk en pole position, suivi de Jeff Bezos). Mais malgré les milliards, chez les Arnault "on apprend à compter", rapporte l'ouvrage Successions (éd. Albin Michel), de Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider, grands reporters au Monde.
Pas question pour Bernard Arnault d'avoir pu créer des fils à papa. Élégance et discrétion semblent être ses maîtres mots. Même son bureau reste un endroit quasi secret, et "rares sont les visiteurs admis à y entrer". Dans le livre passionnant des deux journalistes, sur l'univers impitoyable des grandes familles, on en découvre un peu plus sur cette "vaste pièce décorée d'oeuvres d'art et de photos de famille". On y trouve notamment "un skate-board monogrammé Louis Vuitton", ainsi que des "enceintes Devialet dernier cri", une marque du groupe.
Seuls les initiés "pénètrent dans le salon adjacent". En 2016, Léa Salamé, qui présentait alors Stupéfiant! (Bangumi), avait fait parti des rares privilégiés. Pouvant ainsi découvrir le fameux piano à queue "sur lequel le patron se prélasse en jouant une sonate". On trouve également dans ce somptueux et luxueux bureau, la salle à manger où se dessine chaque mois, lors du déjeuner familial, l'enjeu le plus important à ses yeux, la succession. Un sujet dont les enfants préfèrent ne pas évoquer pour l'heure.
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