






Ses prises de parole se font suffisamment rares pour être soulignées quand elles ont lieu. Diane Kruger, 48 ans, donne de sa personne pour assurer la promotion du film Les Linceuls de David Cronenberg, dont elle partage l'affiche avec Vincent Cassel. C’est loin de la France qu’elle a accordé sa parole aux journalistes de Madame Figaro en kiosque ce vendredi 25 avril mais dans l’appartement new-yorkais “où elle réside avec son mari, l’acteur Norman Reedus”. Un lieu plutôt idéal pour celle qui tient le plus à être présente pour leur fille de six ans, Nova Tennessee.
Comme elle le dit elle-même, si le cinéma et la comédie tiennent une place très importante dans sa vie, l’arrivée de sa fille en 2019 a quelque peu changé la donne. Elle est désormais une priorité et son bien-être et son éducation passent avant tout. C’est d’ailleurs dans une école Montessori du quartier où ils vivent dans la Grosse Pomme que Nova Tennessee et scolarisée.
Interrogé sur son rôle de maman et sur sa fille, Diane Kruger a avoué qu’entre son côté européen (elle est d’origine allemande) et son côté américain, son cœur balance. Si aucun des deux continents n’obtient sa faveur à 100 %, de bonnes choses sont à tirer des deux côtés.
Côté européen, c’est “la force tranquille” qu’elle souhaite transmettre à sa fille : “Le sens de la nuance et un côté plus tempéré dans la façon de raisonner. L’ouverture d’esprit aussi : les Européens sont plus curieux du reste du monde. Aux États-Unis, les chaînes d’information, comme Fox ou CNN, sont uniquement centrées sur ce qui se passe dans le pays… J’aimerais que ma fille grandisse en développant son esprit critique, en respectant l’autre et en acquérant une conscience de l’environnement.”
Mais ce qu’elle adore du côté de New York, c’est l’attitude positive et enthousiaste des gens que l’on y croise : “Nova Tennessee, ma fille, est plus épanouie que lorsqu’elle était en France : l’école Montessori américaine est plus attentive à la singularité de chaque individu. Par exemple, on propose des cours de ballet, comme à Paris, mais on met moins de pression aux élèves. Pour moi, l’école doit aider un enfant à trouver ce qu’il aime dans la vie.” Un atout qu’elle n’attribue pas au système de scolarité français : “La notion très française - et allemande - de la vie, conçue comme un ensemble d’épreuves dures, ne fait plus du tout partie de ma conception. Tout s’accomplit plus facilement dans la joie.” Un constat avec lequel de nombreux parents risquent d’être d’accord.
Auparavant, Diane Kruger avait inscrit sa fille dans une école bilingue francais/anglais, ainsi qu'une fois par semaine dans une école allemande, située à Saint-Cloud. La ville du très chic ouest-parisien n'en possède qu'une, un établissement scolaire privé hors contrat qui a un certain coût. En effet, il est question de dizaine de milliers d'euros, entre les frais de scolarité, d'inscription, de cantine et autres...