






Le 15 janvier prochain paraîtra aux éditions Fayard "Quand arrivent les chevaux", le nouveau roman de Marc Lavoine. Le chanteur et comédien entend revenir de façon romancée sur les trois dernières semaines de vie de sa maman dont le décès l’a marqué à tout-jamais. "Dans un monde dont les repères s’effacent, où les identités se confondent, où le temps ne semble pas toujours s’écouler dans le même sens, un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Est-ce parce qu’il ne se résigne pas à la disparition annoncée de cette femme merveilleuse et irremplaçable qu’il est dans cet état ? Elle aussi, de son côté, semble perdre la tête. Mais ce qui pourrait passer pour de la démence n’est-il pas plus simplement une manière de façonner le monde à sa guise ?", lit-on en quatrième de couverture.
Invité ce dimanche 12 janvier sur le plateau de Sept à Huit pour le portrait d’Audrey Crespo-Mara, le compositeur s’est confié sans filtre sur son deuil douloureux. Sa mère ? "Elle n'était pas très grande, elle faisait 1m62. Elle était brune et elle avait les yeux à un regard d'une pureté incroyable", s’est souvenu Marc Lavoine dont il a hérité les fameux yeux revolver. "Dans ses yeux, je me sentais bien. (…) J’étais fou de ma mère", a-t-il avoué au sujet de celle qu’il considérait comme son "repère fixe". Sur son décès, le compagnon d’Adriana Karembeu a reconnu avoir de nombreux regrets. Le chanteur a déclaré face à l’épouse de Thierry Ardisson : "Elle est mal morte, ma mère. Je me souviens être chez moi et je m'entends dire : ‘Si tu ne la sors pas de là, elle va mourir’. Elle est mise dans une clinique à côté de chez elle d’où je ne l'ai pas sortie. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas faire chier. Je ne voulais pas embêter. (…) C'était son petit monde".
Opérée par trois fois, la maman de Marc Lavoine ne s’est malheureusement jamais remise… "Deuxième fois, ils l'ont ré-endormie. Ça lui a créé un oedème. Ils l'ont ré-endormie trois fois. Elle était très fragile sur l'anesthésie. Je m'en suis voulu longtemps de ça", a-t-il ajouté. Au moment de son décès, Marc Lavoine n’est malheureusement pas présent. Il a raconté dans Sept à Huit : "J’étais dans le Gers. J'étais parti écrire des chansons. C'est ma femme de l'époque, Sarah, qui m'a appelé en me disant : ‘Ta mère est morte’. Je savais qu'elle allait mourir. Je suis rentré. Je suis allé à l'hôpital, dans cette fameuse clinique. Quand je suis rentré, là où elle était... C'est délicat de dire ces choses-là… Je ne me suis pas relevé parce que mon frère m'a relevé. Après, je ne sais plus ce que j'ai fait".
Face à sa mort, Marc Lavoine a confié avoir été perdu. "Je ne sais plus où je suis garé. Je ne sais plus où j'habite. Je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais plus qui je suis. Je tombe par terre. Je ne peux même pas parler. Je pleure-parle. Je ne sais plus où j'en suis. Je ne l'ai pas accepté. Je ne l'ai pas laissée partir", a-t-il regretté. Et de conclure sur le fait qu’avec son décès, il y a "quelque chose" en lui qui est mort. "Mon enfance est morte", a-t-il terminé grave.