Franck Dubosc en nazi : ''Il donne froid dans le dos''

Trublion du cinéma avec des personnages loufoques, Franck Dubosc a choisi pour le théâtre de ne pas faire une pièce de boulevard : "J'ai commencé ma carrière au conservatoire de Rouen, mais ce sont mes premiers pas conscients au théâtre. Et je trouvais plus intéressant de ne pas prendre un boulevard." Un spectacle loin du rire auquel l'acteur nous avait habitués puisqu'il a choisi Inconnu à cette adresse au théâtre Antoine à Paris, correspondance de 1932 à 1934, entre un Allemand, Martin Schulse, qui se laisse séduire par le nazisme, et un Américain d'origine juive, Max Eisenstein, incarné par Richard Berry.

Le Parisien/Aujourd'hui en France revient sur la performance de Franck Dubosc dans ce rôle à contre-emploi : "Les spectateurs lâchent quelques gloussements pendant la lecture de sa première lettre. Mais très vite, le ton se fait grave." Le célèbre Patrick Chirac est aux oubliettes et au fur et à mesure qu'avance la pièce, "Dubosc donne froid dans le dos". Les spectateurs interrogés par le journal sont du même avis : "J'ai eu du mal à le reconnaître," dira un adolescent de 14 ans. Pour le retrouver dans son univers habituel, il faut se rendre dans les salles de cinéma où il sera à l'affiche le 26 septembre de la comédie Les Seigneurs. Il prépare également un nouveau one-man show, prévu pour 2014.

Autre défi et d'une grande importance aussi pour Franck Dubosc, Le Téléthon. L'acteur est le parrain de la 26e édition du Téléthon des 7 et 8 décembre. Le credo : "Oser vaincre. Oser dire non à la maladie, oser innover pour guérir, oser innover pour une citoyenneté pleine et entière." L'an dernier, la manifestation de France Télévisions et l'AFP-Téléthon avait permis de récolter 86 millions d'euros de promesse de dons.