Gaël Monfils se lâche et balance... une de ses meilleures bêtises !

Au rayon anecdotes de Roland-Garros, avantage... Gaël Monfils ! A l'heure du début des échauffements en prévision de l'ouverture, ce 23 mai, des Internationaux de France de tennis, onze tennismen tricolores entretiennent la légende du tournoi de la Porte d'Auteuil en évoquant les souvenirs qu'ils y ont pour l'hebdo gratuit Sport (www.sportweek.fr). Terre d'histoire... et d'histoires.

Chacun a été invité à faire revivre son plus beau et son pire souvenir : si, pour beaucoup, l'une et l'autre des catégories renvoient à des matchs, gagnés ou perdus, certains ont en magasin des moments mémorables... atypiques.

Ainsi, le jeune retraité Fabrice Santoro, mais également Marc Gicquel, Paul-Henri Mathieu, Florent Serra, Gilles Simon (qui a déclaré forfait cette année), Nicolas Mahut, Arnaud Clément, Richard Gasquet (qui revient cette année après avoir suivi l'édition 2009 à la télévision, purgeant sa suspension), ou encore Jo-Wilfried Tsonga (qui, après sa lombalgie à Madrid, s'est rassuré hier à l'occasion d'un match exhibition contre le Suisse Stanislas Wawrinka) ont tous en mémoire un fait de gloire et un fait de désespoir.

Mais pas Gaël Monfils, cover boy de la revue ! En cinq participations au tournoi et deux parcours mémorables stoppés par Federer (en demi-finale en 2008, en quart en 2009), "Sliderman" a trouvé plus croustillant à raconter pour ce qui est de son meilleur souvenir : "Un cache-cache dans Roland-Garros en pleine nuit. On était très nombreux mais je ne peux donner aucun nom... Pendant toute la nuit, nous nous sommes cachés entre le parking et le court Suzanne Lenglen. Extraordinaire ! Personne ne l'a jamais su jusqu'ici et quand ça va sortir, beaucoup seront comme des dingues..."

En revanche, pas de bad beat (mauvais moment), comme il le dit : "Même si j'ai vécu des moments un peu plus difficiles, c'est toujours fun, là-bas. C'est Roland-Garros, quand même !"

Incontestablement, le grand gagnant de cette foire aux souvenirs. Mais il va falloir se méfier, s'il veut récidiver, car la configuration des lieux pourrait changer prochainement afin d'empêcher la délocalisation du tournoi pour des raisons d'espace !

Derrière, mention spéciale à Julien Benneteau, qui relate à son tour une "bêtise", mais dans la catégorie pire souvenir : "J'avais 15 ans, je venais de Poitiers pour disputer la Coupe de France d'hiver, en janvier. Nous étions 16 dans le tournoi, on dormait sur place. Un soir, on était une douzaine à faire les cons, dans le stade. Au moment de rentrer, le surveillant refuse : "Vous avez fait des conneries, nous avons eu des plaintes. Vous ne dormez pas là ce soir, débrouillez-vous !" On croise des entraîneurs, à qui on explique tout, on rentre en sachant qu'on verra Patrice le lendemain. On a tout imaginé... Virés du tournoi, du pôle Espoirs de Poitiers... Au matin, Hagelhauer nous a passé un sacré savon ! Mais on a pu jouer".

Comme il faut bien que jeunesse se passe, on conclura avec Sébastien Grosjean, qui ne fait pas partie de ce panel mais vient d'annoncer sa retraite... L'ancien numéro 4 mondial, 32 ans à la fin du mois et actuel 546e joueur mondial, se plie à la loi de son corps : "Je vais arrêter à la fin de la saison. Ce n'est pas vraiment ma décision, c'est mon corps qui me l'a faire prendre". On le verra une dernière fois à Roland-Garros dans le tableau de double, où il sera associé à Richard Gasquet.