






Ces dernières années, le nombres de cambriolages touchant des maisons de célébrités en France a explosé. Après de longues investigations, les autorités françaises sont finalement parvenues à démanteler un réseau criminel albanais comme l'a indiqué la gendarmerie nationale à BFMTV le dimanche 9 mars 2025. Au total, pas moins de sept personnes ont été interpellées, dont le chef présumé de ce fameux réseau, baptisé Nikla. Une première vague d'arrestations a eu lieu le 20 janvier 2025 au Luxembourg. "Dans le cadre de mandats d'arrêt européens délivrés par le tribunal judiciaire de Reims", selon un communiqué de la gendarmerie. Par la suite, cinq autres personnes ont été placées en garde à vue le mardi 4 mars 2025 dans l'agglomération rémoise.
Au total, six des sept suspects interpellés par les autorités ont été officiellement mis en examen par la justice, dont le chef présumé du réseau Nikla. Prénommé Edison Pula, cet homme âgé d'une trentaine d'années était recherché depuis janvier 2025 par Interpol. Il est également "connu pour de multiples évasions, dont la dernière remonte à juin 2022", comme l'a précisé le général Marc de Tarlé, commandant de l'Office central de lutte contre la délinquance. Suspecté d'une tentative d'homicide en Albanie, il serait impliqué dans une trentaine de cambriolages sur lesquels son ADN a été retrouvé. Concrètement, les membres de ce réseau se renseignaient sur les réseaux sociaux pour trouver l'adresse de leurs victimes. Ils ciblaient principalement des célébrités et des chefs d'entreprise vivant en région parisienne, ou bien dans les environs de Reims.

Des chanteurs, joueurs de football et des pilotes de F1 figurent parmi les victimes de ces cambrioleurs. Le montant total de leurs larcins s'élèverait à plus d'un million d'euros. Il s'agirait principalement de bijoux, de montres de grande valeur et de maroquinerie de luxe qui étaient revendus principalement en Albanie. D'après la gendarmerie nationale le réseau Nikla serait responsable de 49 cambriolages au total. L'enquête ayant permis d'appréhender les sept suspects a été menée par l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante, en collaboration avec la Section de recherches et la brigade de recherches de Reims, mais aussi la brigade de répression du banditisme de la direction de la police judiciaire de Paris.