





Pour Valérie Lemercier, le rire est au-dessus de tout. L'actrice à l’affiche de la comédie Aimons-nous vivants le 16 avril prochain était l’invitée d’Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit. Ce dimanche 6 avril 2025, la comédienne du film culte Les Visiteurs est revenue sur ce besoin de faire rire, né de son enfance passée aux côtés d’une mère dépressive.
Cette maladie l’a rattrapera d’ailleurs à l'âge adulte. “Cueillie par une grosse dépression”, elle explique sur TF1 s’être rendue elle-même à l’hôpital psychiatrique de Sainte-Anne : “J’y suis allée avec ma valise et on m’a pris”. À l’époque, cela n’allait pas pour la comédienne qui faisait “plein de petits boulots” mais pas celui qu’elle avait choisi.
Valérie Lemercier s’est livrée sur cette période sombre de sa vie : “C’était abyssale. On ne peut même plus marcher”. Heureusement, les soignants l’ont prise au sérieux et l’ont gardée. “Je suis restée un mois et demi, et ça m’a sauvé la vie”, assène l’artiste de 61 ans. Sa mère, elle n’a jamais su pourquoi elle était dépressive mais cela a structuré sa façon d’être : “Ma place depuis toute petite, c’était d’amuser la galerie”.
Lors de cette interview, Valérie Lemercier a expliqué que pour faire rire sa mère, elle imitait beaucoup les gens qui passaient à la maison : “Parfois c’est un mot, un geste et puis l’imagination fait le reste”. Au restaurant, elle était fascinée par les autres clients, ces “gens qu’on ne connaissait pas”. La comédienne confie même : “Probablement c’était gênant, je regardais les gens (...) complètement happée”.
Mais elle en a fait son métier, avec succès. L’actrice, rongée par des tocs, est formelle : “De tout ce que j’ai pu faire, c’est les trucs drôles qui me semblent les plus intéressants”. Dans son prochain film, elle campe le rôle d’une passagère de train envahissante avec son idole, une vedette de la chanson. Les fans de sa joie communicative et de son énergie débordante teintées de mélancolie pourront la découvrir le 16 avril 2025 dans les salles.
L’humoriste sera également sur scène au Théâtre Marigny de Paris en octobre prochain. Mais comme à son habitude, elle ne réalisera pas de captation du spectacle (sa spécialité). Seuls les spectateurs présents dans la salle pourront donc découvrir sa nouvelle création, jusqu’au 3 janvier 2026.