Candidat de L'amour est dans le pré, saison 8, Thomas Menant est à nouveau condamné. Déjà condamné le 10 octobre, à 3 000 euros d'amende pour abandon d'animal et 300 euros de dommages et intérêts – pour des accusations portées contre lui de "sévices graves" sur l'un de ses poulains qu'il aurait laissé mourir début mars –, Thomas Menant se retrouve à nouveau confronté à la justice. Le jeune homme est en effet passé une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel d'Amiens, comme nous le rapporte le Courrier Picard. L'éleveur de chevaux a été condamné la semaine dernière à 1 000 euros d'amende avec sursis pour travail dissimulé dans son exploitation.
L'agriculteur révélé par sa participation dans l'émission de speed-dating rural de M6 aurait en effet démarré son élevage en tant que micro-entreprise en 2007 avant de s'agrandir et de développer son activité. Le jeune homme de 29 ans aurait omis de s'acquitter des cotisations qui en découlent. "Après ce début en micro-entreprise, cela fait des années que vous n'êtes pas conforme aux obligations sociales et fiscales", a déclaré le président du tribunal sur l'affaire. De son côté, l'éleveur de chevaux de la Somme, qui n'a pas trouvé l'amour auprès de ses deux prétendantes dans la huitième saison de L'amour est dans le pré, explique que sa démarche n'était "pas intentionnelle".
Le montant des cotisations non payées est estimé par la Mutualité sociale agricole (MSA) à 10 500 euros. L'éleveur devra s'acquitter de cette somme dans les prochains mois. Celui qui pensait en avoir terminé avec la justice semble au contraire accumuler les dettes ces derniers temps. Il confiait d'ailleurs récemment être ruiné par sa première condamnation et le premier procès qui lui avait coûté 10 000 euros au total.
Il y a quelques semaines, il confiait en effet à nos confrères de Télé Star : "J'ai 4 000 euros de côté, mais qui sont destinés à acheter du foin cet hiver pour nourrir mes chevaux ou à payer mon vétérinaire si l'un d'entre eux tombe malade." Avant d'ajouter : "J'ai déjà vendu certains de mes chevaux pour payer mon avocat et l'huissier de justice qui est venu constater que l'élevage était en bon état. Et je ne sais pas comment je vais faire."
Celui qui a vécu le premier procès comme un moment très stressant avait été aussi soumis à de nombreuses menaces de mort. "2 à 3 par jour. J'en suis même venu à me demander si j'allais continuer l'élevage, car quand on se fait traiter d'ordure à longueur de journée, c'est vraiment dur... Ce harcèlement moral te fait douter...", s'inquiétait-il. Heureusement, il peut compter sur sa famille ainsi que sur sa petite amie pour le soutenir dans cette période difficile.