L'arbitre vidéo de la finale de la Coupe du monde de rugby victime de terribles menaces : "J'espère que ta famille va mourir"

C'est l'un des rôles les plus importants et à la fois les plus compliqués tout sport confondu. Le rôle de l'arbitre est primordial, peu importe la discipline, mais il y a certains sports où la moindre décision peut changer le cours d'une rencontre. C'est notamment le cas en football et on l'a vu très récemment lors du match au sommet entre le Paris Saint-Germain et Newcastle. C'est aussi le cas en rugby, un sport avec des règles très spécifiques et où les décisions arbitrales sont souvent soumises à interprétation, ce qui laisse beaucoup de liberté aux arbitres. Lors de la Coupe du monde de rugby, les décisions de Ben O'Keeffe lors du quart de finale entre la France et l'Afrique du Sud ont énormément fait jaser, mais ce n'est pas le seul match qui a généré de la frustration de la part des supporters.

Lors de la finale, qui a opposé cette même Afrique du Sud à la Nouvelle-Zélande, l'un des arbitres a été pris pour cible, comme il le raconte aujourd'hui. Tom Foley, qui a occupé le rôle d'arbitre vidéo lors de cette finale au sommet qui a vu la victoire des Springboks a reçu de terribles menaces sur les réseaux sociaux, comme il l'a raconté dans un podcast, dans des propos rapportés par Rugbyrama. "J'espère que ta famille va mourir dans un épouvantable accident de voiture. Je vais te traquer et te trancher la gorge", lui aurait lancé un anonyme sur les réseaux sociaux.

À entendre Tom Foley, certains vont très loin dans leurs menaces. "La plupart d'entre elles sont acceptables. Une grande partie provient de combattants du clavier. Mais lorsqu'ils disposent de suffisamment d'informations pour que ça pose un problème, c'est là que ça devient inquiétant", désespère l'arbitre anglais. Ce dernier explique notamment que l'école où se trouvent ses enfants aurait également reçu des messages menaçants le concernant.

"En tant qu'arbitre, on sait qu'on peut avoir des ennuis à un moment ou à un autre. On savait qu'en arbitrant une finale de Coupe du monde de rugby entre deux équipes qui avaient connu un tel succès, on allait recevoir des reproches, quel que soit le vainqueur ou le vaincu. Mais aucun de nous ne pensait que ça allait prendre une telle ampleur", conclut l'arbitre, qui vit une bien mauvaise période.