






LOL : qui rit sort ! revient pour une cinquième saison sur Prime Video. Avec notamment au casting l'humoriste Jérôme Niel, accusé de "violences psychologiques" par une ex-compagne, dont Le Nouvel Obs a révélé ce mercredi 23 avril qu’elle avait porté plainte le mois dernier dans un commissariat parisien. Une plainte pour "violences conjugales", plusieurs mois après avoir déjà évoqué ces abus dans plusieurs stories Instagram.
Lola, maquilleuse de 32 ans, l'accuse notamment de l'avoir "soumise" à des "pratiques sexuelles dégradantes". Il aurait utilisé ses faiblesses et son "état de dépendance affective et physique" pour l’inciter à consommer de la cocaïne et à "adopter des pratiques" auxquelles elle n’aurait "jamais consenti en temps normal". Des "actes qui relèvent de l’agression sexuelle".
Mais il lui aurait aussi "régulièrement" proposé de "visionner des films pornographiques extrêmes", alors qu'elle lui avait raconté qu'à l’âge de 6 ans, son père lui "demandait de venir dormir avec lui pour finalement regarder des films pornographiques en [sa] présence". L’humoriste aurait "utilisé son trauma avec son père dans des scénarios" dont elle ne précise pas s’ils étaient sexuels. C'est ce qu'affirme en tout cas une amie de Lola pour le Nouvel Obs.
Cette dernière, aux côtés du psychothérapeute de Lola, estime que Jérôme Niel ne pouvait ignorer sa vulnérabilité. "J’ai essayé tellement de fois qu’elle arrête de le voir..."
L'humoriste, lui, nie les faits. "Jérôme Niel a appris par votre voix l’existence d’une plainte à son encontre et son contenu. Il dément l’entièreté des accusations pénales portées à son endroit et il se tiendra à la disposition de la justice…", a déclaré Jade Dousselin, son avocate sur le volet pénal de l’affaire, en répondant au Nouvel Obs qui souhaitait recueillir sa version des faits.
Rappelons alors qu'il bénéficie, comme toute personne mise en cause dans une procédure pénale, de la présomption d’innocence. Mais il va plus loin, puisqu'il a lui aussi porté plainte contre son accusatrice, pour cyberharcèlement. Mettant alors en cause les stories Instagram de Lola, avant qu'elle ne porte plainte.
"Le 20 mars 2025, la maquilleuse a reçu une lettre de mise en demeure adressée par Me Émilie Sudre, l’avocate de Jérôme Niel pour le volet numérique de l’affaire", comme le précise le HuffPost. "Cette dernière y mentionne 'une soixantaine de captures d’écran' de publications de Lola qui mettent 'gravement en cause' l’humoriste 'de manière illicite'." L'avocate de l'humoriste déplore notamment le fait qu'il ait retrouvé deux graffitis le dénonçant comme "un violeur", situés à l’angle de sa rue. Lola a alors publié un démenti partiel sur Instagram pour s'excuser : "Au vu de l’ampleur des événements, je me dois d’être précise : Jérôme Niel n’est pas un violeur." Elle parle bien d'"abus de faiblesse psychologique" et de "perversion narcissique". Elle s'est alors excusée "auprès de Jérôme et de ses proches pour cette grave confusion".
Il lui semble toutefois "important de dire qu’il existe d’autres abus que le viol". Elle ne regrette ainsi pas de s'être exprimer.
Jérôme Niel et son ex-compagne sont présumés innocents des faits qu'ils se reprochent mutuellement, jusqu'à clôture définitive de ces dossiers.