Selon La Provence, l’élection de Miss France 2026 a été éclipsée par la polémique entourant Julie Zitouni, Miss Provence 2025, dont une vidéo diffusée dimanche a rapidement fait le tour des réseaux. On y voit la candidate glisser, en souriant, "C’est des grosses p***" en réaction au Top 12 fraîchement annoncé. Une séquence filmée dans une story privée de Miss Aquitaine, sans qu’elle en ait été avertie, et dont la publication a provoqué un déchaînement de critiques.
Julie Zitouni explique au quotidien régional qu’il s’agissait d’une simple plaisanterie destinée à alléger la tension qui pesait sur les éliminées, encore en pleurs : "Ce n’est pas la première fois que je faisais cette blague sauf que là ça a été filmé. Miss Aquitaine ne m’a jamais dit qu’elle allait balancer cette vidéo sur sa story. Je ne l’aurais jamais accepté même sur une story privée". Elle affirme que ce type d’humour circulait librement entre candidates. "C’était pour rigoler !" assure-t-elle, précisant que la remarque reprenait sur le ton de la blague une phrase lancée quelques instants plus tôt par une chaperonne. Elle se dit "indignée" que la vidéo ait été mise en ligne sans son accord et déplore la réaction de Miss Aquitaine, qui a pris ses distances en parlant de propos "inacceptables" : "Je ne comprends pas. Elle se dédouane."
Déjà fragilisée par son choix personnel de ne pas intégrer le Top 12 - décision motivée par un doute de légitimité et par la maladie de son père - Miss Provence dit vivre très mal la tournure prise par l’affaire. Submergée par les messages agressifs, elle confie : "Je suis à environ 30 000 messages reçus sur Instagram… Je vais fermer l’appli, car là c’est vraiment difficile."
Malgré cette tempête numérique, Julie Zitouni affirme avoir trouvé un peu de réconfort dans la victoire de Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti 2025, qu’elle considère comme sa plus proche amie dans l’aventure. "Elle a tout !" souligne-t-elle, persuadée que la nouvelle Miss France saura représenter le pays avec brio. Au-delà des excès et des tensions, la Marseillaise espère désormais que la polémique retombera et que le contexte dans lequel ses mots ont été prononcés sera enfin compris.
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