






Son dernier livre Quand arrivent les chevaux est un hommage à sa maman Micheline décédée en 2011. Une épreuve terrible dans la vie de Marc Lavoine qui ne s'en est toujours pas véritablement remis. Le chanteur, désormais en couple avec Adriana Karembeu, a attendu près de quatorze ans pour mettre sur papier ses sentiments et son amour pour elle. Il raconte : "Lorsqu'elle est morte, j'ai perdu la notion des jours et le sens de l'orientation. J'ai continué à marcher, sans savoir où j'allais. Quand on perd sa mère, on ne vit plus, on subsiste tout juste. L'écriture de ce livre m'a permis d'accepter le fait qu'elle s'en aille".
Elle était comme une feuille morte
Comme souvent après le départ d'un proche, le chanteur a ressenti un énorme sentiment de culpabilité. Il regrette que sa chère maman ait été "privée de sa féminité" sur son lit d'hôpital. "Elle était comme une feuille morte", confie-t-il avant d'ajouter : "À la fin de sa vie, lorsque je la lavais, elle avait un corps qui n'était plus elle. Mais je la trouvais belle. Son cœur avait déjà été relancé trois fois... Je suppose qu'elle n'avait plus envie et qu'elle a décidé de partir. Je pense à elle tous les jours".
Persuadé d'une immortalité de l'âme, l'interprète du titre Elle a les yeux revolver a suivi une psychanalyse sans trop y croire. Il ironise : "Si on allait mieux grâce aux psys, ça se saurait !". Ce qui lui manque le plus de sa mère ? "Son regard bleu" qui s'illuminait lorsqu'elle le regardait et qui avait le pouvoir de soigner chacun de ses maux. Tout comme sa maman, il est fan de la chanteuse Barbara. En réalité, écrire ce livre a été sa thérapie.
Invité dans l’émission C l’hebdo en janvier 2025 sur France 5, Marc Lavoine était également revenu sur la mort de sa mère qui était atteinte de lypémanie. "C'est un peu plus profond que la mélancolie. Ma mère était atteinte de cette maladie. C'est une mélancolie un peu plus haut que les autres", a-t-il expliqué. Dans l’émission Sept à huit sur TF1, Marc Lavoine avait raconté que sa mère avait été opérée trois fois avant sa mort. "Deuxième fois, ils l'ont ré-endormie. Ça lui a créé un oedème. Ils l'ont ré-endormie trois fois. Elle était très fragile sur l'anesthésie. Je m'en suis voulu longtemps de ça", s'est-il rappelé avec douleur.