






Dans son édition du jour, ce vendredi 18 avril 2025, le Figaro Magazine s'intéresse à Pierre-Édouard Stérin, cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, entreprise spécialisée dans la vente de coffrets cadeaux. Un entrepreneur libéral-conservateur qui est à la tête d'une fortune d'1,6 milliard d'euros, et qui a "déshérité ses enfants".
Une "chose rarissime chez les milliardaires français, mais plus coutumière dans le monde anglais (Bill Gates fondateur de Microsoft ou Pierre Omidyar fondateur d'eBay l'ont fait, ndlr)", précisent nos confrères. Mais s'il a pris une telle décision, c'est pour une bonne raison. À savoir ne pas en faire "des sales petits-bourgeois".
"Il paiera les études de ses deux filles et trois garçons mais ils n'auront rien d'autre", apprend-on. D'ailleurs, Pierre-Édouard Stérin lui-même fait, à son échelle, attention : "Il s'est gardé dix millions de côté, de quoi vivre avec 300 000 euros par an. Une belle maison à Saint-Jean-de-Luz, de belles vacances, mais pas de jet privé ni de luxueux objets : le train de vie d'un très bon cardiologue, pas d'un milliardaire."
Aussi, "il a mis toute sa fortune dans un fonds d'investissement Otium Capital qui dégage une rentabilité exceptionnelle (25% de taux de rentabilité interne) depuis 2015", tout en sachant qu'une "partie des bénéfices dégagés par ce fonds (80 millions) sont alloués chaque année au Fonds du Bien Commun, une organisation philanthropique qui investit dans des initiatives autour du patrimoine, de la culture, de l'éducation et de la foi."
De rares confidences donc à propos de cette figure méconnue du grand public, qui a pour rappel dévoilé en 2024 son projet Périclès, l'objectif avec celui-ci étant de financer le Rassemblement national et d'autres structures pour favoriser une union des droites. Il veut injecter dans ce fonds 150 millions d’euros d’ici 10 ans pour faire infuser dans la société les valeurs et les idées qui lui sont chères.