Rachida Dati, la ministre de la Culture mariée de force par ses parents : "Ils m'ont poussée à le faire..."

Chamboulement entre les quatre murs de l'Elysée ! Gabriel Attal a été nommé premier ministre le 9 janvier 2024 à la suite de la démission d'Elisabeth Borne et, en l'espace de quelques heures, il a orchestré un remaniement partiel du gouvernement. Rachida Dati fait donc son grand retour au sein de la sphère politique puisqu'elle a été nommée ministre de la culture, à la place de Rima Abdul Malak... et cette évolution professionnelle - elle avait déjà été Garde des Sceaux, ministre de la Justice, sous Nicolas Sarkozy et François Fillon - ne fait pas forcément l'unanimité.

C'est une belle promotion, quoiqu'on en dise, pour Rachida Dati, qui a souvent entendu de la bouche de sa mère qu'elle avait "gâché" sa vie. En revanche, sa maman ne parlait pas travail mais plutôt amour quand elle prononçait cette phrase si difficile à entendre. Car avant de se renfermer sur elle-même, et de ne laisser personne "entrer dans" son intimité, la femme politique a été mariée. Et elle ne conserve pas un bon souvenir de cette période puisqu'il s'agissait d'une union forcée.

Rachida Dati s'est mariée, en novembre 1992, à un "ami de la famille, en Algérie". C'est ce qu'elle racontait, sur M6, à Karine Le Marchand dans l'émission Une ambition intime. "C'est quelque chose dont je n'ai jamais voulu parler à personne, à part ma famille, pas même à Nicolas Sarkozy, assurait-elle. Mes parents m'ont poussée à le faire et je n'avais pas envie de le faire. Il y avait une pression sociale, pas forcément celle de mes parents, mais une pression sociale. Ça a rassuré mes parents. Ils avaient moins de pression sur le 'qu'en dira-t-on'. 'Elle s'est mariée et elle s'est mariée avec l'un des nôtres'. Donc j'ai accepté, je me suis dit, je vais le faire. Ça va leur faire plaisir, je vais leur donner cette satisfaction."

Pour sortir de ce "mariage contraint", pour faire annuler cette union indésirable, Rachida Dati a eu besoin de trois années, tant la procédure n'était pas simple. Depuis, elle refuse tout simplement d'évoquer sa vie privée. On sait simplement que la ministre de la Culture est maman d'une fille, Zohra, qui est née en janvier 2009. Le nom du père n'a jamais été officialisé, mais Dominique Desseigne a été reconnu par la justice comme le papa de Zohra.