Une popularité intacte, même auprès des petits animaux. C'est ce qu'a pu constater Ségolène Royal, ce mercredi 27 février, lors d'une chaleureuse visite au Salon de l'agriculture de Paris. Une visite placée sous le signe du câlin durant laquelle la présidente de la région Poitou-Charentes, en plein come-back sur la scène politique nationale, a craqué pour un adorable agneau.
Jacques Chirac adorait le Salon de l'agriculture. Lors de sa dernière visite, en 2011, on l'a senti exalté comme s'il découvrait pour la première fois cette impressionnante démonstration du talent de nos agriculteurs et de nos producteurs. Et Jacques Chirac était réputé pour goûter à toutes les spécialités et pour caresser toutes les bêtes auprès desquelles il s'aventurait. Plus sobre, mais tout aussi affable, Ségolène Royal ne s'est pas fait prier quand on lui a présenté un agneau. L'ex-compagne de François Hollande – mère de ses quatre enfants – s'est laissé attendrir par la bête et n'a pas hésité à la prendre toute entière dans les bras, la soutenant tant bien que mal. Un petit bisou plus tard et c'est un nouvel ami dans la poche pour Royal... dommage qu'il ne vote pas !
Interrogée par la nuée de journalistes qui la suivaient, Ségolène Royal n'a pas manqué de rendre hommage à l'Académicien et ancien résistant Stéphane Hessel qui s'est éteint dans la nuit. Elle a également publié ce communiqué : "Stéphane Hessel fut un défenseur inlassable de la dignité humaine, solidaire de ceux qui se dressent pour bâtir un monde plus humain. Les jeunes ont reconnu en lui un compagnon d'espérances. Merci à Stéphane Hessel, pour cette belle leçon d'Humanité et de fraternité." Et l'on sait combien cette "fra-ter-ni-té" est chère à Ségolène Royal.
Tout récemment nommée à la vice-présidence de la Banque publique d'investissement (BPI), Ségolène Royal essuie des soupçons de trop grande fraternité justement avec le gouvernement. Cette structure qui doit financer et accompagner les PME prometteuses dans les régions de France est une promesse de campagne de François Hollande qui pourrait bien y avoir trouvé un moyen de recaser son ex. Pire, 60% des Français estiment que cette nomination¹ est une "mauvaise chose". Pas facile, facile... d'autant que Ségolène n'a pas toujours un agneau sous la main pour lui remonter le moral.
¹- Sondage Tilder-LCI-Opinionway réalisé les 20 et 21 février auprès d'un échantillon représentatif de 1007 personnes majeures, selon la méthode des quotas.
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