Téléphone : Les Insus? annoncent une grande tournée 2016, sans Corine Marienneau

C'est officiel ! Après trois concerts surprises à la rentrée, Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka, qui s'appellent désormais "Les Insus?", repartiront en tournée au printemps. Ces trois anciens de Téléphone, qui n'ont pas le droit d'utiliser le nom de leur groupe culte sans l'accord de Corine Marienneau, la bassiste, qui n'a pas été conviée à cette reformation, l'ont annoncé dimanche sur Facebook.

Malgré l'absence de Corine, qui a travaillé tout l'été à la nouvelle intégrale de Téléphone qui vient de sortir dans le commerce, c'est bien autour de la nostalgie du groupe phare de la scène rock française que cette tournée est organisée. "Tellement heureux de vous annoncer que ça y est ! Nous partons en tournée !! Une tournée sous les signes de la musique, de l'amitié, du partage, de la fête et de la vie. Et peut-être de la résistance aussi. On avait oublié de vous dire au revoir... Et merci!", écrit par exemple Jean-Louis Aubert sur Facebook, en référence au fait que Téléphone n'a jamais fait de vrais adieux dans les années 1980. Louis Bertignac ajoute pour sa part, selon l'AFP : "J'ai hâte que ça commence, quel bonheur ça va être !!!"

La tournée démarrera le 27 avril à Amiens. Après deux dates, les 8 et 9 juin, au Zénith de Paris, Les Insus? joueront dans les festivals d'été. Ils ouvriront, par exemple, celui des Vieilles Charrues, le 14 juillet. Mise en vente des places le 4 décembre.

Bien que surprise et se sentant trahie par les retrouvailles de ses anciens compagnons de route, Corine Marienneau garde un souvenir ému des années Téléphone. Pour préparer cette nouvelle intégrale, elle s'est plongée sur les archives du groupe, dans tous ses enregistrements et chansons : "C'est la première fois que je réécoutais tous nos albums. Et j'ai pris mon pied. Cela peut sembler prétentieux, mais c'était un sacré groupe de rock. Puissant, parfois très beau, racontait-elle récemment dans Le Parisien. Quand on jouait ensemble, on était surhumains. Le reste du temps, on était de pauvres petits humains avec nos petits problèmes. Ce gâchis me chagrine."