






Elle est devenue, en trois ans, l’une des personnalités les plus importantes de la vie politique française. Élue au perchoir en 2022, reconduite dans ses fonctions malgré la dissolution à l’été dernier, Yaël Braun-Pivet fait partie des grands noms du macronisme. Néanmoins, celle qui vient de fêter ses 54 ans est très discrète sur sa vie privée. Tout juste les médias connaissent-ils le nom de son mari, Vianney Pivet, un cadre de l’Oréal.
Cependant, ce 10 janvier, la femme politique a fendu l’armure pour l’une des premières fois, lors d’une interview pour le média Mesdames. L’ancienne militante du Parti socialiste a révélé s’être engagée depuis trois ans dans un combat contre la maladie. Une lutte qui ne l’a pas empêchée de poursuivre son ascension politique.
La présidente de l’Assemblée nationale souffre d’un cancer du sein, une maladie touchant près d’une femme sur huit en France. “Comme plus de 60 000 femmes chaque année, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein il y a tout juste 3 ans. Comme pour elles, ce fut un coup de tonnerre dans ma vie. Personne n'est préparé à avoir un cancer. Comme elles, j’ai vécu avec l’incertitude du diagnostic, l’angoisse de l’opération, l’attente des résultats d’analyses, le quotidien des traitements”, écrit-elle sur X.
La figure de Renaissance explique avoir découvert qu’elle souffrait de ce cancer dans le cadre d’un simple dépistage. Une procédure médicale, proposée gratuitement et conseillée tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans, qui lui a sauvé la vie. Grâce à cette découverte précoce, le traitement a permis de considérablement limiter la progression de la maladie, même si elle ne se dit pas encore soignée. Ne sortant pas de son rôle de politique, la Nancéienne de naissance adresse un conseil à ses followers : “Alors, si vous devez prendre une bonne résolution en ce début d’année, je ne peux que vous recommander d'aller vous faire dépister. Cancer du sein, cancer du côlon, cancer du col de l’utérus... : n’attendez plus !”, lance-t-elle.
L’éphémère ministre des Outre-Mers, particulièrement investie dans la lutte contre le cancer (on l’a notamment vue arborer le ruban rose à l’Assemblée), est aujourd’hui soignée par hormonothérapie. Ce procédé médical lui permet de continuer à assurer pleinement sa mission politique.
“Aujourd’hui, je vais bien. Je suis sous hormonothérapie et je suis suivie régulièrement par une équipe de soignants qui tout au long de ce processus a été formidable d'engagement et de dévouement”, a-t-elle ajouté sur son tweet.
En 2013, une autre femme politique, Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, avait elle aussi choisi de s'exprimer pour expliquer qu'elle menait cette même lutte contre le cancer du sein.